Quidam éditeur,lien 260 pages, avril 2016, 20 euros
Vous l'avez lue ?
Pas banale, n'est-ce pas, la nouvelle héroïne d'Erwan Larher ?
Non seulement elle n'aime pas ses fesses (le reste ça va à peu près), mais elle ne veut surtout pas entendre parler d'histoires de fesses, ne sait pas se vendre, n'a pas d'opinions politiques, a des allergies. Pourtant, dans son genre et à sa mesure, elle assume, elle assure, Marguerite : une héroïne en demi-teintes, une bonne poire qui ne perd pas son sang-froid (au début) et ses petites convictions (elle en a quelques unes), même quand elle est plongée dans une étonnante histoire d'assassinats politiques en série /attention, divulgation/ où les livres tiennent une place importante \fin de la divulgation\.
Peut-être un chouia moins ambitieux que la série "Nimalienne" (Autogénèse, Entre toutes les femmes lien), moins profond (quoique) et complexe mais tout aussi émoustillant, Marguerite est un roman politico-policier, un roman noir et rose vif, qui mêle humour vachard et tendresse, réflexions acides sur le pouvoir politique — sur tous les pouvoirs, en fait —, impertinences et pertinences sur l'actualité récente et les "affaires" plus anciennes de notre Vème République. Le tout généreusement assaisonné de... sexe, sexe, sexe !