Trop
Trop loin pour entendre,
Les cris s’échouent en vrac,
A l’ombre du silence matraque.
C’est trop loin pour s’éprendre.
Trop tard pour l’espoir,
Les promesses se font bruines,
Au feu des cœurs qui pleutinent .
C’est trop tard pour l’histoire.
Trop fort pour survivre,
A contre sens du bonheur,
Se perd le compte des heures.
C’est trop fort pour être libre.
Trop peu pour offrir,
L’espace confiné du destin,
Se détourne du chemin.
C’est trop peu pour en mourir.
par Stéphanie Le Béchec publié dans : coeur à l'enversajouter un commentaire 0 commentaire (0) commentaires (0) recommander