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Tomber d’Éric Genetet
Publié le 24 avril 2016 par BloulouAux éditions Héloïse d’Ormesson
Avec ce troisième roman Éric Genetet confirme son beau talent d’écrivain…
Mariano, pré-adolescent de 13 ans, tente d’avancer entre le silence de son père et l’absence de sa mère… Depuis un an sa vie a pris des allures hostiles et il a bien du mal à trouver sa place. Pourquoi sa mère est-elle partie sans lui dire au revoir ? Pourquoi son père ne lui parle pas ? Est-ce lui le responsable ? Lorsqu’arrive ce jour où Yannick Noah va jouer la finale de Roland Garros, son héros – parce que le sport est devenu pour Mariano un refuge – Mariano va trouver la force intérieure pour enfin demander des comptes à son père…
Si Yannick Noah gagne, alors, il aura tous les courages, il en est certain…
Seulement la vie n’est jamais comme on voudrait qu’elle soit !
Un livre magnifique, à la plume sensible, qui tient le lecteur en haleine d’un bout à l’autre…
Retrouver mes autres articles sur les livres de cet auteur :
- Et n’attendre personne (2013) - Le fiancé de la lune (2008) 4e de couverture :
Sa mère les a quittés. Elle n’est plus qu’une question, une question sans réponse, glaciale. Après l’abandon maternel, Mariano est confié à son père, inspecteur de police, qui lui préfère largement la bière. Face au désespoir de ce dernier, Mariano se réfugie dans ses rêveries, ses amitiés avec les « durs » du lycée, et surtout sa passion, le sport, incarnée par un homme : Yannick Noah. Nous sommes en juin 1983 et Mariano trépigne d’impatience, Noah va jouer la finale de Roland Garros ! L’excitation est à son comble, mais c’était sans se douter que cette journée, bien au-delà de l’exploit sportif, changera le cours de sa vie…
Tomber est le récit poignant d’un enfant blessé, en échec scolaire, dont le rêve, simple et pourtant inaccessible, est d’être aimé par ses parents. Du haut de ses treize ans, en proie à la culpabilité, Mariano lutte maladroitement pour échapper au mutisme de son père. Avec douceur, justesse et empathie, le narrateur brosse le portrait d’une adolescence douloureuse, sans jamais sombrer dans le pathos.