… sont-ils tous à République! Nuit Debout ne serait-elle qu’un cache misère qui occulte la réalité, une réalité bien plus déplaisante qu’il n’y parait! Cela sent la manipulation à plein nez: d’un côté les provocateurs à la Dostoïevsky qui cassent les oreilles des riverains, brûlent et pillent, pissent, défèquent dans les coins, jettent à tout vent pierres et pavés, dégradent le mobilier urbain et les lampadaires, les ténèbres ne haïssent-ils pas la lumière, insultent les philosophes et frappent selon leur bon plaisir sur des casseroles symphoniques, sans compter le troupeau de la planète bobo des progressistes du dimanche qui viennent parader pour se donner une bonne conscience de gauche et gloser à perte de vue sur le sexe des anges!
L’océan de la bienpensance nous roule ses vagues malodorantes et putrides et cette pollution participative de la démocratie mutualisée pue la mort… de la démocratie!
Le pouvoir laisse faire au nom de cette même démocratie d’opérette, alors que nous sommes en état d’urgence, de la merde dans un bas de soie a-t-on dit d’un illustre Ministre ou une main de fer dans un gant de soie (tigre de papier: absurde, irrationnel, surréaliste, tout ce qu’on veut)!
Pourquoi tolérer à ce point l’anarchie des nuits debout sans sommeil: amnésie, insomnie destructrices d’idées, affreux métissage de la vulgarité et de l’incontinence verbale d’excités incapables d’exprimer le quart de la moité d’une phrase sans bégayer dans la semoule: est-ce du j’m’en-foutisme bronzage intégral ou un mépris total du citoyen des autorités responsables (?), laissons les braire, pensez-vous, se distraire c’est pas cher, c’est l’état qui paie et divisons pour règner, les veaux seront bien gardés!
Qu’espérer de ces édiles hémiplégiques qui ne font rien pour mettre un terme au saccage public de République prise en otage, dépotoir ou poubelle démocratique, cour d’un miracle qui n’aura pas lieu.
Quelle désolante veulerie, quelle hallucinante lâcheté!
Une pensée pour les représentants de l’ordre, force de police bien malmenée (mal menée) ou autres fonctionnaires pris en tenaille entre le marteau et les enclumes qui nous gouvernent.
Jeu de (d)rôles assez vicieux: intervenir sans intervenir, l’impossibilité d’agir revient à subir, à recevoir les coups sans réagir, situation inconfortable, inadmissible qui ouvre la voie à la violence et encourage le désordre, plus d’autorité, ni de sécurité républicaine, la loi du plus fort et le triomphe des brutes casquées et cagoulées qui ne sont pas celles que l’on pense!
Spectacle déplorable où l’on voit des militaires courageux, mais à bout de nerfs qui gèrent au quotidien une situation pré-insurrectionnelle quand la hiérarchie et le pouvoir politique font défaut et se dérobent sans cesse à leurs obligations!
Quelle fourberie!
Ponce Pilate fait durer le plaisir devant son miroir et se lave les mains avec la lenteur d’un sous-préfet aux champs, escargot plus qu’il ne faut, assez tergiversé, il convient d’agir et de rétablir au plus vite l’ordre et la sérénité dans une société apaisée!
4 longues années de gâchis, un nombre incalculable d’occasions ratées par une gauche pusillanime, idéologiquement en perte de repères qui mène une stratégie de gesticulations incompréhensibles, les contorsions et les coups de menton ne suffisent plus!
Le clientélisme idéologique, la captation du vote communautariste ne durent qu’un temps, diriger un pays n’appartient pas au registre des jeux vidéos pour adolescents, ni au divertissement d’un esprit oisif.
La démocratie a horreur du vide, de l’improvisation des guerres de chapelles micro-macro économiques et de la confrontation des égocentrismes, l’énarchie prétentieuse et anarchique n’est plus le remède miracle qui convient pour sortir de l’impasse!
Du balai, mais pas celui qui s’active au matin place de la République quand « Nuit Debout » part se coucher pour cuver sa gueule de bois et ses délires démocratiques!
A suivre
Jean-Marie Pieri
*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur***
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