L'Histoire de s'est confondue avec l'Histoire de sa voisine
Voici une partie de l'Histoire de Fouilloy.
Organisation ecclésiastique :
Chef lieu d'un doyenné comprenant 38 cures, 1 secours, 62 bénéfices simples
Paroisse archidiaconé et diocèse d'
Vocable : Saint Mathieu
Collateur de plein droit l'évêque d' par résignation qu'en fit Raoul d'Heilly
Décimateur : les religieux de Corbie,
Collégiale de , 15 prébendes, réduites à 7, par un décret du 27 juin 1749.
Revenu :
Le doyen était élu par le chapitre et confirmé par l'évêque.
En décembre 1233 , l'évêque fixa les prébendes à 15 et les rendit égales pour tous.
Le premier doyen sera élu par le chapitre et confirmé par l'évêque en il se nomma . Un prébende lui sera attribué en plus, ce qui lui procura le double des chanoines.
La collégiale de Saint Mathieu est desservie par un chapitre originairement composé de 15 chanoines, réduit par la suite à 7, dont 5 résidants.
Les meuniers des moulins de Fouilloy sont serviteurs de l'abbaye de Corbie; leurs héritiers font serment de fidélité à l'abbé lorsqu'ils les remplacent et la même chose au renouvellement de chaque abbé.
L'église Saint Mathieu a été détruite en (pendant l'année de Corbie), puis elle sera reconstruite de puis sera détruite à nouveau en pour être reconstruite en . Sa façade est décorée de statues de Louis Chavignier . Dans la nef se trouve la dalle funéraire de Guilain Piteux , curé de la paroisse décédé en , et deux crédences du
Organisation Civile :
Prévôtés : Siège d'une prévôté royale
Bailliage d'Amiens ; élection d'Amiens, intendance de PICARDIE ;
Grenier à sel d'Amiens, puis en 1726 Corbie
Population :
Véritable faubourg de Corbie, Fouilloy subit tous les contre-coups de la vie politique et militaire de cette ville (voir Histoire de Corbie)
En 1288, Fouilloy était le siège d'une prévôté royale. Le prévôt exerçait des fonctions judiciaires avec une administration : procureur, substitut, greffier, huissier, et sergents.
Le nom du plus ancien prévôt connu est Jacques THIQUET en 1370.
En 1430, 1472, 1526 et 1528 le prévôt Royal de Fouilloy fut autorisé à transférer son siège dans la ville de, à cause du danger qu'il courait d'être enlevé, avec ses gens de justice, par l'ennemi.
Cette autorisation fut révoquée en 1652 et 1656.
L'église fut incendiée au mois d'août 1636 , pendant le siège de Corbie
Dés le XIII° siècle , avait une maladrerie, dont les biens furent unis en 1696 à l'hôtel-Dieu de Montdidier par arrêt du conseil le 13 juillet 1695 , puis à l'Hôtel-Dieu de, . Il y avait dans la maladrerie la chapelle de St-Thibaud qui avait pour patron l'abbé de Corbie.
Les anciens titres renseignent un village nommé St-Anchaire existant dans la banlieue de Fouilloy.
Les plus anciens
- Le Pont du Viez
- Le moulin à waides
- la Porte Bourdin
- Freslemont
- les Terrres de Metz
- le Bois Randon
- le bois de Belloy
- La couture
- le Bois Grand-Pierre,
- le bois Saint Martin
Les plus modernes
- l'Erette
- la Vallée des Nases
- le Senterbory
- la Carriéres
- la Hauteborne
- le Champs dolent
- Les champs Saint-Martin
- les Pièces de toile
- le Dromadaire