Le grimpereau porte bien son nom : il grimpe inlassablement au tronc des arbres, en dessinant une sorte de spirale, puis il redescend rapidement, puis remonte, s’arrêtant de-ci de-là pour farfouiller dans les interstices de l’écorce à la recherche de nourriture : il a le bec ad hoc, suffisamment fin et recourbé pour rapporter la substantifique pitance.
Le grimpereau est relativement courant dans les jardins et les parcs, et pourtant il est difficile à voir du premier coup. Son plumage se confond avec l’écorce des arbres et ses incessants mouvements le rendent insaisissable.
Son aisance en escalade est liée à une particularité qu’il partage avec les oiseaux de la famille des pics, beaucoup plus grands que lui : la queue rigide, sur laquelle il prend appui pour grimper le long des troncs. C’est aussi dans les troncs qu’il fait son nid, dès lors que ledit tronc présente une cavité suffisante, souvent une simple anfractuosité voire une écorce soulevée, en général à trois ou quatre mètres du sol.
Source : oiseaux.net
Photos : Jardin Public de Bordeaux, mai 2016