Passer au lit de grande

Avec les petites complications de ma grossesse, cela fait plusieurs mois que je n’ai plus le droit de porter Rose. Nous avons donc accéléré un peu son passage au lit sans barreaux, afin que je puisse la coucher et la lever. Nous aurions de toute façon fait la transition cet été, pour que son petit frère récupère le lit de bébé.

J’étais un peu embêtée de la sortir de son cocon, alors qu’elle y était très bien et qu’elle n’a jamais manifesté la moindre volonté de le quitter. Elle n’escaladait pas les barreaux, ne retirait pas sa gigoteuse et était bien contente de nous appeler à peine les yeux ouverts. Et puis deux ans, c’est quand même pas très grand.

Malgré tout, nous avons voulu le tenter, et j’ai donc écumé le net à la recherche du lit parfait et de conseils pratiques. Je vous propose un petit retour sur ce que nous avons mis en place pour faciliter cette étape importante.

Choisir un lit évolutif

Tout comme un nourrisson peut se sentir perdu dans un lit à barreaux, j’avais peur que Rose ait trop d’espace dans son nouveau lit, surtout qu’elle avait l’habitude de dormir collée à la paroi. J’ai donc préféré prendre un lit évolutif, qui grandit avec l’enfant. Pour ne rien gâcher, Ikea en propose un que je trouve très joli, mais il y a plusieurs modèles. Dans la position la plus petite, c’est à peine plus long qu’un lit bébé. En revanche c’est pas mal plus large. Nous avons fait un boudin avec une petite couette, installé au bord, ce qui permet à la fois de réduire l’espace et d’éviter les chutes.

Recréer le « cocon »

Certes, on change de lit, mais il est important que l’enfant s’y retrouve. J’ai donc installé toutes ses peluches comme dans le petit lit, replacé ses tétines au même endroit, bref, j’ai fais en sorte qu’elle ait ses repères.

Rose était assez perturbée d’avoir une couette et a réclamé sa gigoteuse, nous lui avons bien sûr laissé, et je pense que cela a grandement participé au fait qu’elle se sente à l’aise.

En faire une fête

Ce n’est pas l’évènement du siècle, certes, mais c’est quand même un sacré changement, alors autant le célébrer un petit peu et montrer à l’enfant que c’est un bon moment. Rose a aidé son papa à monter le lit, elle adore « bricoler » et a donc vue comme une aubaine l’arrivée de ce gros carton. Ensuite, nous avons exagérément débordé d’optimisme, à grand renfort de « Ooooooh » et de « Aaaaah »

Montrer notre fierté … sans trop en faire.

Dans la même logique, il faut valoriser l’enfant, et il y a de quoi d’ailleurs. Il devient plus grand et on lui fait confiance. Je pense que ce n’est pas la peine pour autant de le marteler avec des « tu es grand(e) maintenant », surtout si un bébé va bientôt pointer le bout de son nez et qu’il a un petit peu envie de régresser. Il grandit, c’est super, mais il ne s’agit pas non plus de le pousser, et il reste encore notre tout petit.

Instaurer un nouveau rituel

Rose l’a compris tout de suite, le grand lit c’est super parce que les parents peuvent venir dedans. Tous les soirs, notre nouveau rituel est donc de lire l’histoire dans son lit et non plus sur le canapé. Elle peut aussi y emmener ses trésors (une poupée, un vieux gâteau ou ses barrettes). Bref, le grand lit ça a plein d’avantages.

Se rassurer

Oui, oui, se rassurer nous, les parents. L’idée que Rose puisse se lever la nuit sans que je le sache et donc évidemment sans surveillance me donnait de petites sueurs froides. J’ai donc à nouveau bien sécurisé sa chambre, enlevé la trousse de toilette, bouché toutes les prises même si ça ne l’intéresse plus etc. J’ai aussi remis le le baby phone pour les premières nuits histoire de ne pas louper les potentiels levers nocturnes, et de dormir sur mes deux oreilles. Et puis, la porte de sa chambre reste fermée et elle est trop petite pour atteindre la poignée, je la sais en sécurité.

Et alors, ça a donné quoi ?

Et bien, ça se passe on ne peut mieux ! Cela fait maintenant deux semaines que Rose a son nouveau lit. Dès la première nuit, elle s’est couchée sans problème, presque comme si de rien n’était. Elle ne s’est jamais levée, et le matin elle appelle son papa comme à son habitude et attend sagement qu’il vienne la voir.

Elle est tombée une fois, mais on pense qu’elle était déjà réveillée et qu’elle essayait d’attraper sa tétine. Au cas où, son ancien matelas est au sol et amortit les potentielles chutes.

Le bilan est donc ultra positif, elle est ravie et nous aussi. C’est vraiment sympa de pouvoir la câliner dans le lit et y passer de bons moments le soir.

Et chez vous, comment ça se passe ?