PPDA, Euro et érotisme…

  

Ce blog a été désert depuis trop longtemps. Ça m’énerve autant que toi cher lecteur, mais j’avoue que par moment je n’ai pas le courage, je n’ai pas l’inspiration et surtout, je ne me sens pas très intéressant. Mais je vais tout de même essayer de revenir à un rythme de « posts » plus régulier. Un petit post en vrac sur l’actu de ces derniers temps. Principalement sur le mercato télé et radio qui occupe une grande partie de mes journées et aussi sur l’Euro de foot.

Sur le mercato télé donc…PPDA a été débarqué du journal de 20h. Vous l’avez tous suivi. Que dire ? Pas grand-chose. PPDA a été un bon présentateur qui a su inventer une forme de JT. Soit. Sa passion pour le livre et son acharnement à défendre la place du livre à la télé n’est plus à prouver. Très bien.

Mais qu’entend-on depuis plus d’une semaine ? Que PPDA est tombé pour impertinence ! Oui, oui, vous avez bien lu. Impertinent PPDA ! Faudrait quand même pas exagéré. Et pourtant. Tous les journaux sans exceptions expliquent que PPDA a été déchu pour insolence envers Sarkozy lors d’une interview en juillet dernier…Les mêmes journaux écrivaient il y a quelque temps que lors de ses interviews PPD était au contraire, trop complaisant. Allez comprendre.

La fabrique à légende et à martyr s’est mise en branle et PPDA en est l’acteur principal. Une question surgit alors dans mon esprit : comment peut-on croire un instant que TF1 et PPDA en tête aient pu déplaire au pouvoir en place quelqu’il soit ? Quelle mouche a piqué la profession pour qu’elle croie à cette histoire ?

Depuis Mitterrand et surtout sous Chirac et Sarkozy, TF1 n’a jamais été hostile à un seul pouvoir…alors, ce n’est pas aujourd’hui que cela va commencer. Non, il faut chercher des raisons économiques et stratégiques propres à Nonce Paolini – le nouveau boss – de TF1 pour comprendre réellement l’éviction de PPDA. (sur le sujet lire : http://www.comm1media.fr/index.php/2008/06/13/94-eviction-de-ppda-simple-dcision-rh)

Sur l’Euro de foot maintenant. Il y a deux ans avant France-Togo au mondial j’écrivais sur ce blog que l’EDF était finie…On sait ce qu’il est advenu ensuite. J’aurais donc peut-être l’air d’un con demain et le 29 juin prochain et je serai très heureux de m’être trompé. Mais là franchement, l’équipe de France me désole. Sa défaite contre les Pays-Bas est hallucinante. Certains joueurs n’y sont plus (Coupet, Thuram, Sagnol, Malouda), d’autres n’y sont pas encore ou n’y seront jamais (Benzema, Gomis, Anelka…), quelques uns surnagent tant bien que mal tandis que le sélectionneur est de plus en plus énigmatique et paraît incertain de lui même. Il me donne l’impression d’un mec qui en a assez de son job et qui du coup fait n’importe quoi pour se faire virer avec des indemnités. Que faire ? Espérer un miracle. Se dire que le Phoenix peut renaître de ses cendres. Et espérer qu’enfin les Bleus soient réalistes devant le but. Ensuite…on verra.

Dernier point. Un peu de lecture. Erotique. Mais étonnante. C’est du Anaïs Nin (livre qu’une amie m’a conseillé récemment et que j’ai trouvé dans la sélection érotique que la FNAC fait en ce moment ). C’est extrait des nouvelles qu’elle a écrites avec Henry Miller. Et c’est assez étonnant et détonnant pour l’époque où ce texte a été écrit. Chaque femme et chaque homme devrait lire cela.  
“Je veux t’apprendre quelque chose, tu veux bien ? ” dit Millard.
Il glissa un doigt en moi.
“Maintenant, je veux que tu te contractes autour de mon doigt. Il y a un muscle, tout au fond, que l’on peut faire jouer autour du pénis. Essaie.”
J’essayai. Son doigt était une vraie torture. Comme il ne le remuait pas, j’essayai de bouger à l’intérieur de mon ventre, et je sentis le muscle dont il parlait s’ouvrir et se refermer autour du doigt, très faiblement au début.
Millard dit :
” Oui, comme ça. Fais-le plus fort, plus fort.”
Et je le fis, ouvrant, refermant, ouvrant, refermant. On aurait dit une bouche minuscule à l’intérieur, pressant ses lèvres autour du doigt. Je désirais le prendre tout entier, le sucer. Et je continuai d’essayer.
Puis Millard me dit qu’il allait me pénétrer sans bouger et qu’il faudrait que je continue à serrer à l’intérieur. J’essayais de me coller à lui de plus en plus fort. Le mouvement m’excitait et je me sentais tout au bord de l’orgasme, mais après m’être collée à lui plusieurs fois, avalant son pénis, il se mit soudain à gémir de plaisir, poussant plus vite car il ne pouvait plus se retenir. Je me contentais de poursuivre ces contractions intérieures, et je sentis monter en moi l’orgasme, venant des profondeurs merveilleuses de mon corps, tout au fond de mon ventre.”

A très vite