Il y a un plaisir assez singulier à s'attaquer à un genre.
Le plaisir de se laisser porter par des codes, de jouer avec eux pour mieux jouer avec le lecteur, l'assurance d'un cadre éprouvé dans lequel on va pouvoir s'amuser en toute liberté, en retombant toujours sur ses pattes.
C'est ce qu'a fait Richard Gaitet avec L'Aimant.
Son modèle assumé : le roman d'aventures, façon Jules Verne. Et parce que l'aventure ne souffre pas la demi-mesure, il y va à fond. La couverture, cartonnée et dorée, donne le ton. Les illustrations intérieures (signées Riff Reb's) continuent le travail en beauté…