Ma semaine télé du 16 au 22 mai

« Elle avait entendu quelque chose à la radio, ou lu dans le journal, que le tube cathodique émettait des ondes nocives pour le cerveau, et puis il y avait l’histoire de cet enfant qui avait fait une crise d’épilepsie et qu’on avait retrouvé trop tard, mort étouffé devant le téléviseur. » Frédéric Jaccaud « Exil »

Lundi sur ARTE, revu avec plaisir l’excellent film de Bob Rafelson (1981), Le facteur sonne toujours deux fois. Un classique du polar dans une très bonne adaptation cinéma avec Jack Nicholson et Jessica Lange, tous deux à leur meilleur. Un film noir et sensuel. Soirée parfaite.

Mardi sur France4 pour revoir un épisode de Sherlock, la série dans laquelle Benedict Cumberbatch incarne le fameux détective replacé dans le contexte de notre époque actuelle. Une rediffusion certes, mais qui ne manquait pas de qualités, donc une bonne soirée.

Après cette soirée réussie, mercredi et jeudi j’ai réitéré en continuant sur la même chaine avec cette série. Mercredi nous avons eu droit à une rediffusion du dernier épisode de l’ultime saison mais jeudi ce fut un volet inédit, assez extravagant. Une plongée dans l’esprit de Sherlock, entre rêve et délire d’un cocaïnomane, faits de retours dans le passé et d’incursions dans le présent. Une soirée déroutante, avouons-le, mais qui attise l’impatience pour la prochaine saison qui serait en cours de tournage…

Samedi sur France2, finale de la Coupe de France de football, OM/PSG. Personne n’aurait parié un kopeck sur l’OM avant la rencontre, pourtant les Marseillais réussirent une bonne première mi-temps, menés 1-0 dès le coup d’envoi du match, ils égalisent dans le quart d’heure suivant et font jeu égal avec les Parisiens jusqu’au retour au vestiaire. Hélas pour eux, il y avait une seconde période et les parieurs d’avant match virent la confirmation de leurs pronostics, une débandade des Blancs et un score final clair et net 4-2 ! La logique est implacable.

Dimanche soir sur France3 une nouvelle série policière, Harry Bosh. Série américaine tirée des fameux polars de Michael Connelly. C’est nouveau et comme toute adaptation dérivée de bouquins qu’on a lus, il faut s’habituer à la tête et la voix du héros qui ne correspond pas toujours à ce qu’on avait imaginé. Mais ça n’a pas l’air mal… à suivre.

Une semaine de télé sympathique finalement, un bon film, un match de football et mon héros Sherlock Holmes plusieurs soirs de suite….