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L’avion égyptien disparu cette nuit en plein vol garde encore tout son mystère. Les causes du crash semblent de plus en plus, aux dires des indiscrétions émanant des autorités, aller dans le sens d’un attentat islamique. Or cet avion français, un Airbus, a décollé de l’aéroport national emblématique Roissy- Charles De Gaulle avec un certain nombre de nos concitoyens à bord…
Après les tueries de 2015, plus de 800 employés de l’aéroport de Roissy ont eu leurs badges retirés dont près d’une centaine pour soupçon de radicalisation et les autres, pour des condamnations pénales. Quand on sait la porosité entre délinquance et terrorisme, on peut apprécier l’énorme réservoir de recrutement dont dispose l’état islamique dans notre pays. En gardant présent à l’esprit, ce que n’ignorent pas les douaniers, la proportion d’une tonne de drogue saisie pour 10 tonnes passées à travers les mailles du filet. Il en est sans doute de même en ce qui concerne les radicalisés.
Qui se sent aujourd’hui en sécurité dans notre pays signalé comme la cible principale des organisations terroristes? Instabilité politique résultant d’une perte totale de crédibilité du Président de la République et de son gouvernement, interrogation justifiée sur la capacité de l’alternance à venir devant l’indécent spectacle de division donné par la droite, chienlit d’une violence inouïe , tenant la rue face à des policiers démotivés, abandonnés à leur mauvais sort par les responsables politiques, autant de signaux d’alarme passés au rouge vif au cours des mois écoulés, sans que la nécessaire prise de conscience se soit produite.
Vouloir organiser un show musical animé par des rappeurs violemment anti- français, avec le soutien du Chef de l’Etat, pour commémorer la mémoire des Poilus morts à Verdun, donne une idée vertigineuse de cette consternante perversion des esprits.
Une incroyable démission morale qui accompagne et favorise cette désagrégation illustrée par l’incapacité rédhibitoire de nos élites à faire face à une réalité bouleversant tous les crédos d’un humanisme de pacotille prônant l’inversion des valeurs de bon sens structurant nos sociétés. En premier lieu, l’impérieux droit de légitime défense d’un Peuple, d’une Nation, d’un Etat, attaqué sur son territoire par « ces féroces soldats qui viennent jusque dans nos bras égorger nos fils et nos compagnes ».
Pas vraiment politiquement correcte cette Marseillaise…
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Kevin Philippy, adjoint de sécurité, a reçu des mains de Bernard Cazeneuve et en présence du Chef de l’Etat, la Médaille d’or de la sécurité intérieure pour la maitrise dont il a fait preuve lorsque son véhicule a été incendié. Il sera de plus promu gardien de la paix pour le récompenser de son acte. Doit-on préciser de bravoure ?
En réalité, le jeune homme de 29 ans, coincé dans sa voiture en feu n’avait que deux options : se servir de son arme dans une riposte de légitime défense proportionnée à l’attaque d’une rare violence dont il était la cible ainsi que sa collègue, de la part des fous furieux qui tiennent la rue impunément depuis des semaines ou la laisser dans son étui et s’en remettre à la clémence incertaine de ceux qui voulaient les carboniser autrement dit à la Providence. Il semble qu’il se soit rallié avec succès à la deuxième de ces éventualités.
On ne peut que louer cette retenue qui a permis d’éviter un drame encore plus atroce : la mort ou la blessure d’un de ses agresseurs. Si tel avait été le cas, le médaillé promu serait en détention provisoire, en train de préparer sa défense avec son avocat, sur fond d’émeute urbaine attisée avec virulence par cette nouvelle sauvagerie policière que les meneurs de la CGT auraient illustrée à coup d’affiches sanglantes.
A l’Elysée, à Matignon, Place Beauvau, les locataires des lieux vivent dans la hantise de cette bavure fatale qui mettrait le feu à tous les tonneaux de poudre que constitue chaque manifestation sous le regard, n’en doutons pas, attentif de ceux contre qui nous sommes dit-on, en guerre : les terroristes de l’état islamique.
Le futur agent de police a donc bien mérité de la Nation et de ceux qui la représentent aujourd’hui. Et ils lui en sont justement reconnaissants. Ce qui n’enlève rien à l’exceptionnel sang –froid dont il a fait montre dans des circonstances aussi dramatiques.
L’Aigre Doux
*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE n’engageant que son auteur ***
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