Aveu

Publié le 17 juin 2008 par Khanouf

Gianluca Di Vito – Rome

L’étrange sensation de solitude au beau milieu des autres me sied, me suis même fait, ne me dérange pas en fin compte outre mesure, même si elle n’est pas de tout confort, j’en conviens. La vie hors de cette approche, est un vide sidéral, un profond abysse, un froid extraordinairement silencieux, un couloir aussi dépeuplé que sans fin, je le reconnais. Mais dans la vie d’après minuit, ces expressions sans cesses répétées de tristesse dans les écrits, ne sont pas si négatives que cela, puisque les heures tardives de la nuit sont en générale fécondes, génitrices des fantaisies les plus folles et des notes les plus écorchées, dégoulinantes des atrocités dénoncées, poétiquement enrobés non pas pour mieux faire avaler la pilule, mais par ce que en toute lucidité les cris de désespoir, de désapprobation, de manifestation de colère se font à travers des actions concrètes citoyennes dans la rue, et non pas devant l’écran de son ordi…J’écris des poèmes la nuit, je vis tête et poing levés le jour et dans la rue…