La fête des Mamans avait lieu en ce dernier dimanche de Mai, comme chaque année. Évidemment, mes deux petits bébés sont bien trop minuscules pour préparer une petite surprise à base de pâtes, de cœur découpé ou encore de mains de peinture. Évidemment, vu qu'il n'y a pas de nounou, et plus de crèche, l'atelier fête des Mamans n'a pas eu lieu.
A la place, j'ai eu le droit à un bébé décalé, qui n'a pas voulu se coucher avant 23 heures, et à une ribambelle de réveils dûe aux cauchemars de Petit Tigre. La nuit s'est finie avec ce petit invité dans notre lit, sous peine de ne pas fermer l'œil de la nuit.
La journée a été particulièrement grise, nous n'avons pas vu le soleil. En réalité, il était dans les yeux de mes enfants, comme chaque jour. Course de voiture dans la maison, barre de chocolat engloutie, rires, regards farceurs, bisous baveux, sourires de petit bébé repu, et j'en passe.
On cherche Maman partout, dès qu'elle disparaît deux secondes, on prend son pouce et on vient se coller à elle dès qu'on la croise, on rit, on salit ses vêtements, on l'embête, on lui caresse les cheveux, on s'agglutine à ses jambes, on mange son yaourt...
Finalement, la fête de Maman, c'est un peu tous les jours depuis le congé parental.
Bonne fête à toutes les mamans, celles qui dorment la nuit et celles qui veillent. Bonne fête à toutes celles qui rêvent de petits suisses collés sur une chaise, et qui je l'espère, se verront appeler Maman très prochainement.