DémotivéeNoirPluieMoitié videClichésNe plus croire en moi
Au moment où le moral flanche...Quand je lis que Le livre des Baltimore de Joël Dicker est mal écrit, mais publié à 280,000 exemplaires. Si le sien est mal écrit, que sera le mien! Quand je repense à La femme qui fuit, je sais que je ne parviendrai jamais à ce concerto des mots, ce crescendo puissant.
Je devrais cesser de lire pendant que j’écris. Pendant que je réécris. Peut-être devrai-je cesser d’écrire!
Quand je trouve l’histoire de mon manuscrit bien ennuyeuse, sans rebondissements, sans grand drame. Et le style n’est justement que des clichés. Pas de poésie, pas de force, Pas de puissance. Je redoublerais la cinquième secondaire avec un style pareil! Quand je ne vois pas le jour où il sera prêt à être présenté à l’éditeur. Qui m’encourage mais ne peut rien me promettre. Que je jure que c’est le dernier, j’ai mieux à faire.
À ce moment, ce même éditeur m’envoie la photo ci-contre. Les livres de Vents d’ouest en offensive à la Librairie Réflexion des Galeries de Hull.De plus, un réviseur d’un bulletin que je monte, et pour lequel je me permets quelques suggestions de révision, écrit : « Notre graphiste est formidable. Prenons-en soin. »
Mon roman n’est peut-être pas meilleur, sûrement pas, mais Le courage revientLe noir se grisonne Les nuages se dissipentLe verre se remplitLes trouvailles suivront bien.Ne pas compter sur la confiance, seulement la persévérance
Mais tout de même, je le jure, c’est le dernier.
Je me contenterai de mon blogue qu’il soit imparfait, où se glissent quelques fautes, mais dont le rythme de parution me convient, le nombre de mots me satisfait, et où je peux m’exprimer, même si ce sont des platitudes, je n’ai pas à suivre de règles. Que les miennes.