Magazine Journal intime

J'ai thalassothérapé (ou plutôt j’ai thermalisé) 48 heures et j'ai adoré ça

Publié le 17 juin 2008 par Anaïs Valente
Deux jours de thalasso, ou plutôt de thermalisme, au fin fond du monde, savoir au Luxembourg, ça fait des mois qu'on prépare ça, avec une amie qui n'a pas de surnom sur ce blog, glups.  Va falloir y remédier...  Appelons-la, euh, je réfléchis, trouver un joli prénom pris au hasard... Eugénie.  Elle s’appellera Eugénie.
Depuis des mois donc, on analyse les prospectus (mmmmmmmmmh), le site web (re-mmmmmmmmmmmh), les tarifs (aaaaaaaaargh), les chambres d'hôtel (mmmmmmmmh mais aaaaaaaargh), bref on se réjouit.
Puis le temps est viendu de partir et de préparer son sac.  Fouilles monstrueuses dans tout l'appart pour retrouver mon bikini marron et rose à palmiers, égaré depuis des lustres.  Fou comme un bikini peut se cacher n'importe où, lorsqu'on vit dans un foutoir permanent.  En désespoir de cause, j'en ai racheté un autre, blanc, turquoise et marron.  12 heures avant le départ, lors de ma frénésie de rangement, je retrouve le premier, je pourrai me pavaner deux fois plus.  
Sauf qu'on annonce 15 degrés maxi et de la pluie.
Qu'importe.
Vendredi soir.  Je suis fin prête.  Quinze  kilos de bagages, deux livres (le dernier Accro du shopping, le dernier Levy), une tonne de biscuits, quelques bonbons, jambon melon pour le lunch et c'est parti pour une bonne nuit de sommeil, après quelques épisodes de Sex & the City (saison 2 finie, j'ai donc maté 30 épisodes en une semaine... même pas honte, le but étant de mater les six saisons puis d’aller revoir le film).
Samedi, levée à l'aube.  Mal dormi. Très mal dormi.  Ça me rappelle les mois de juin de mon enfance, jour d'excursion scolaire annuelle, nuit blanche qui précède, excitation à son comble.  A ce niveau là, je resterai toujours une gosse (à d'autres niveaux aussi, ça va de soi - qui a dit "à tous les niveaux ?").
7 heures pétantes, je suis fin prête.  Départ prévu à 8 heures.  J’ai une heure d’avance.  Et j’ai éteint mon PC jusqu’au lendemain soir.  Ennui profond.  Impatience extrême.  Excitation.
8 heures.  Top dépaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaart.  Deux jours de folie, deux jours de farniente, deux jours de papote, deux jours d’amitié, deux jours de “mangeons ce qu’on veut” (je fais ça chaque jour, mais soit), deux jours aquatiques.  Deux jours de bonheur.
Miss GPS est branchée (pourquoi toujours cette voix sensuelle et féminine, je veux une voix de mâââle, moua !) et nous indique la route.  Calogero nous emmène en apesanteur durant les deux heures que dure le trajet.  Je dois faire pipi.  Je dois toujours faire pipi lors des grands départs, ça doit être le stress.  Ou les deux verres de lait de soja bus entre 7 heures et 8 heures, pour tromper mon ennui.
Un bouchon.  Qui a osé installer un bouchon en pleine autoroute, un samedi matin.  C’est inadmissible.  Miss GPS ajuste le tir, nous avertit que la durée du trajet est allongée de vingt minutes, et nous exhorte à la patience.  A moins que ce ne soit Eugénie qui m’exhorte à la patience.  Oui, ça doit être elle.
10h30.  Ligne d’arrivée.  Le soleil est de la partie, contre toute attente.  « Alternance de passages nuageux et d’éclaircies » ont annoncé la TV la radio le site internet de météo luxembourgeoise et les grenouilles dans leur bocal.  Nous ne retiendrons que les éclaircies.
En plein milieu de l’autoroute, Miss GPS s’écrie « vous êtes arrivées ».  Elle répète « vous êtes arrivées ».  Puis ajoute « faites demi-tour dès que possible ».  Arrivées ?  Comment ça arrivées ?  Devons-nous stopper en pleine autoroute et chercher le centre thermal ?  Oups, elle est pas réveillée, la Miss GPS.  Une petite claque sur son écran et la voilà remise au travail.  Non mais !
10h40.  Tadam.  Nous y voilà.
Installation à l’hôtel.  Quatre étoiles ma chère.  Quatre.  Ça doit être mon tout premier quatre étoiles, ou presque.  Ou je ne m’en souviens pas.  Ou c’était y’a super longtemps.  La chambre est toute mignonne, avec terrasse et vue sur le domaine.  Et y’a un minibar.  Adorable.  J’adore les minibars.  Ça donne l’impression de pouvoir faire des folies, boire, boire et encore boire, le tout à prix exorbitant, of course.  Bien sûr, je ne boirai pas, mais l’idée que « si j’ai envie, je peux » me suffit largement.  Chuis pas difficile moi ma bonne Dame.  Chuis une fille toute simple moi.  Y’a même un accès wifi (diantre, pourquoi n’ai-je pas pris mon portap’).
Lancer de bagages sur le lit.  Découverte des petits flacons tout mimi dans la jolie salle-de-douche toute de marbre vêtue.  Lancer de fringues sur le lit.  Sus au bikini.  Sus au peignoir.  Enthousiasme.  Départ immédiat.
Direction le centre thermal...
La suite (mais non la fin, c’est que j’en ai à raconter, moi), demain...
Pour vous faire patienter, j’étais làààààààààààà. Un site à lire avant tout séjour (ce que je n’ai bien sûr pas fait, malédiction, enfer et damnation, car il regorge d’infos passionnantes sur le domaine, les cours proposés, les services, les soins, les infrastructures et l’historique).  (photos issues du site, sauf celle du minibar, toute floue, que c'est bibi qui l'a faite)
mondorf
mondorf2  MONDORFMINIBAR

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