L’impuissance et la paralysie

Publié le 06 juin 2016 par Observatoiredumensonge

Assistons-nous à l’agonie inter- minable d’une gauche dénuée de toute logique qui s’accroche contre vents et marées à l’illusion vacillante des chimères et à l’autosatisfaction triomphante du « j’y suis, j’y reste », sorte de victoire à la Pyrrhus, on ne peut avoir raison contre tout le monde, cette posture ubuesque ne prélude-t-elle pas à sa disparition définitive de l’échiquier politique ?
Qui s’en plaindrait au vu des résultats sans appel qui s’accumulent et « les faits sont têtus », la situation de désamour persiste entre le peuple et le pouvoir : constat d’injustice sociale, faillite et divorce sont consommés entre le praticien et son patient saigné à blanc par tant de mensonges et de fourberie ! C’est un euphémisme de dire que l’exaspération grandit, la situation du blocage actuel heurte les Français qui souhaitent vivre en paix et se déplacer en toute liberté. Ce n’est pas le cas ! L’impuissance et la paralysie de ce gouvernement déficitaire et dépensier rongent les esprits !
Le pays souffre, humilié, épuisé par ces conflits brutaux, ces manœuvres sibyllines d’une idéologie qui suscite haine, division et protestation ! Le changement attendu n’est pas au rendez-vous ! Depuis 4 ans nous assistons à un marché de dupes, un déni de réalité insupportable : aucune falsification des chiffres du chômage, des courbes de croissance à géométrie variable, des sondages biaisés, aucune propagande des médias soumis ne peut cacher l’échec économique gravissime d’un système en faillite morale et intellectuelle ! L’idéologie du passé ne fonctionne plus et doit rejoindre les poubelles de l’histoire. La France apaisée, la justice sociale, l’équité, le partage, la solidarité, toutes ces vertus prônées par le candidat PS sont restées lettre morte, trahies, bafouées par la réalité impitoyable, ainsi que les promesses lénifiantes, du jamais vu !
Une chanson douce revient en tête : « Où t’es papa, où t’es ? » le petit père des peuple n’a plus la côte depuis Staline, confusion des genres et pas seulement à l’éducation nationale sous la coupe (la croupe) des fellateurs du parti « terroriciens » de l’énarchie prétentieuse !
Le recours systématique au 49-3 à l’Assemblée Nationale parait exagéré, plus facile à dénoncer quand on se trouve dans l’opposition, ce que n’avaient pas manqué de faire ceux qui aujourd’hui se trouvent aux manettes: cette solution de facilité provoque le rejet total d’une loi très contestée par l’opinion publique et l’entêtement absurde se transforme en faute de stratégie. Cette fermeté apparente cache des desseins inavouables qui enveniment le conflit ! Dire que le dialogue social est encore possible semble hasardeux et c’est regrettable de briser toute communication, c’est une erreur lourde de conséquences ! Pourquoi se draper dans une posture inadéquate et ridicule qui ne fait rire personne, il faut savoir reculer pour renouer le dialogue social, c’est un signal de responsabilité qu’il faut envoyer aux syndicats et aux salariés sous peine d’exercer une tyrannie impardonnable sur les esprits et là on peut parler de conflit provoqué et d’irresponsabilité !
La pseudo-pédagogie des technocrates à tout faire s’est évaporée et le citoyen se heurte à un mur de haine, mur infernal du vide et de la prétention ! Pourquoi jouer l’affrontement stérile jusqu’à ce que mort s’ensuive. L’arène politique n’est pas la corrida !
En attendant son Waterloo sanglant la garde socialo- soviétique meurt, mais ne se rend pas… à la raison : elle éructe d’insoutenables contrevérités, maltraite sans pitié toute opposition républicaine, mais l’état vacille sous les coups de la cognée rouge sang de la CGT, assistons-nous au dernier tango à Paris de nos apprentis-valseurs, incendies de voitures de police, avec en prime la violence des voyous qui cassent en toute impunité déjà relâchés dans la nature! L’état paye, c’est-à-dire le citoyen. La tension monte entre le peuple et la caste en place qui abuse des petits plats de la République ! Le piège se referme, fanatisme et indécision ne font pas bon ménage ! Seuls les faibles souffrent d’une situation intolérable, le pays d’une image désastreuse !
Ces paroles verbales, plutôt dédaigneuses et assez méprisantes « Ça va mieux » ne trompent personne, le peuple en rit : eh oh la gauche réveillez-vous, assez de sornettes, de balivernes et de fantaisies mirobolantes, Contes à dormir debout même la nuit, quand la maison brûle et la réforme bâclée ne passe pas, « nous entrons dans l’histoire » à reculons avec un pot de chambre sur la tête à l’image de Monsieur Homais, petit bourgeois vaniteux de Flaubert : la colère légitime ou l’indignation ne sont pas bonnes conseillères certes, mais l’entêtement et l’arrogance toute honte bue, sont-ils seulement compatibles avec la conduite saine du pays ? Cette période trouble conduit-elle aux 100 jours d’une République en déclin !!! Affreux dilemme qu’il faudra résoudre !
Une chose est certaine la France n’est pas un pays « normal » ni une caserne, ni un élevage de moutons que l’on conduit à la baguette, respecter la Démocratie d’un peuple fier, c’est donner la parole au Peuple ! Ne tardez pas !
A suivre

Jean-Marie Pieri

*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur***

Ici à l’Observatoire du MENSONGE, nous aimons la liberté de publier. Ce qui ne veut pas dire que nous approuvons.

Image de couverture par Le Chat Rouge

A lire : L’incroyable scénario

  SUIVEZ ! PARTAGEZ !  

Recevez gratuitement par mail les articles publiés chaque semaine avec

La Semaine du MENSONGE

Nom (obligatoire) Prénom(obligatoire) Email(obligatoire) J'accepte de recevoir par mail La Semaine du MENSONGE(obligatoire) Pays(obligatoire)