Un sphinx bourdon sur le seringat

Publié le 09 juin 2016 par Sambuca

Je vous ai déjà parlé de mon Philadelphus lemoinei, assez différent des Philadelphus coronarius que l’on trouve partout. Il est plus tardif, plus petit, 1m80, parce que ses branches sont arquées, et il est incroyablement parfumé. Il commence à fleurir, environ la moitié des fleurs sont ouvertes pour l’instant, mais son parfum attire déjà une multitude d’insectes, des nuées le survolent.

Il y a des bourdons, des abeilles

Des syrphes

Mais aussi des insectes inhabituels sur mon terrain trop boisé au fond d’une rue où les jardins n’ont rien pour les attirer à part un grand seringat.

Un superbe machaon, un fan du seringat, qui a visité presque toutes les fleurs :

Une abeille charpentière, xylocope :

On voit que c’est un mâle à l’anneau brun-jaune avant l’extrémité sinueuse des antennes :

Celui-là, je ne sais qui il est, peut-être une tenthrède :

Mais le clou du spectacle ce fut cet étonnant papillon devenu très rare en Ile de France parce que les prairies sauvages dont il a besoin disparaissent. Le sphinx bourdon, Hemaris tityus, aime les fleurs sauvages bleues ou violettes. C’est dire si j’ai eu de la chance de le voir sur mon seringat. Lui aussi a exploré presque toutes les fleurs mais il était si rapide que j’ai eu du mal à le photographier :

Les deux photos suivantes sont floues mais l’une montre son allure en vol, l’autre montre sa trompe et je n’ai aucune chance de revoir ce papillon et de faire de meilleures photos :

J’ai fait ces photos en moins d’une demi-heure, c’est dire s’il y avait foule.

Je vous ai déjà parlé de mon Philadelphus lemoinei, assez différent des Philadelphus coronarius que l’on trouve partout. Il est plus tardif, plus petit, 1m80, parce que ses branches sont arquées, et il est incroyablement parfumé. Il commence à fleurir, environ la moitié des fleurs sont ouvertes pour l’instant, mais son parfum attire déjà une multitude d’insectes, des nuées le survolent.

Il y a des bourdons, des abeilles

Des syrphes

Mais aussi des insectes inhabituels sur mon terrain trop boisé au fond d’une rue où les jardins n’ont rien pour les attirer à part un grand seringat.

Un superbe machaon, un fan du seringat, qui a visité presque toutes les fleurs :

Une abeille charpentière, xylocope :

On voit que c’est un mâle à l’anneau brun-jaune avant l’extrémité sinueuse des antennes :

Celui-là, je ne sais qui il est, peut-être une tenthrède :

Mais le clou du spectacle ce fut cet étonnant papillon devenu très rare en Ile de France parce que les prairies sauvages dont il a besoin disparaissent. Le sphinx bourdon, Hemaris tityus, aime les fleurs sauvages bleues ou violettes. C’est dire si j’ai eu de la chance de le voir sur mon seringat. Lui aussi a exploré presque toutes les fleurs mais il était si rapide que j’ai eu du mal à le photographier :

Les deux photos suivantes sont floues mais l’une montre son allure en vol, l’autre montre sa trompe et je n’ai aucune chance de revoir ce papillon et de faire de meilleures photos :

J’ai fait ces photos en moins d’une demi-heure, c’est dire s’il y avait foule.