En devient une commune indépendante de Corbie.
En 1843, le conseil municipal de , qui s'est toujours préoccupé de l'instruction populaire, décida d'assurer la gratuité de l'enseignement primaire pour tous les enfants de la commune.
Au milieu du, sera transformé en usine de teinturerie. Il y reste de nos jours une chaudière à vapeur Louis Fontaine installée en
En 1860, la construction d'une sucrerie qui est aujourd'hui démolie et l'essor de l'industrie de la bonneterie grâce à l'usine de Jules Lardiére ( arrivée en ) permettront à d'augmenter considérablement sa population.
Jules Lardiere sera également maire de (voir la liste des maire de Fouilloy) et conseiller général du canton de Corbie de , il démissionna pour protester contre les mesures d'ordre moral prises par le gouvernement. Il redevint maire de en
En , les troupes du général stationnèrent à après la Bataille de Villers-Bretonneux avant de marcher sur Pont-Noyelles . Pendant l'Année terrible, six jeunes gens de Fouilloy versent leur sang pour la patrie. L'occupation prussienne, les réquisitions en nature et en argent coutèrent 100 000 francs aux habitants et à la commune.
En 1875, Jules Lardiéres, ancien préfet du gouvernement de la défense fondera la fanfare municipale, aujourd'hui disparue.
En 1879 , le conseil municipal décida la laïcisation de l'école primaire de filles de la commune.
En 1880, le conseil municipal décida la création d'une école maternelle.
En, une société de secours mutuels est créée dans la commune, à l'initiative de M. Ancelin alors délégué cantonal.
- une école des garçons avec 2 classes,
- une école des filles : 3 classes dont 1 enfantine,
- une bibliothèque populaire à l'école des garçons avec 649 volumes,
- une bibliothèque scolaire à l'école des filles,
- une société d'encouragement pour l'instruction et l'évaluation des adolescents 100 membres,
- une fanfare avec 9 membres honoraires et 53 exécutants.
29 avril 1905 Création de la Fanfare Jules Lardiere de Fouilloy
Fin août-début septembre 1914, Fouilloy sera occupée par l'armée allemande
Durant la Première Guerre mondiale , de 1915 au printemps 1918, Fouilloy deviendra un village de l'arrière qui servira de base à l'armée britannique principalement.Des hôpitaux militaires seront installés dans la commune notamment dans l'actuelle maison de retraite. Georges Duhamel , médecin militaire et écrivain, y sera affecté.
le 25 avril 1918 , lors de la bataille du Kaiser déclenchée par l'Empire allemand, les collines autour du village seront le lieu d'importants combats de l'offensive allemande sur la . Des milliers de soldats australiens et néozélandais de l'ANZAC, qui étaient venus renforcer les effectifs de la British Army, y meurent en repoussant l'offensive de l'armée allemande sur .
Le village subit d'importantes destructions pendant la première guerre mondiale.
Entre 2 guerres
En , Le Mémorial australien sera érigé sur une petite hauteur sur les terres de, entre et Villers-Bretonneux.
Le mémorial a été inauguré le 22 juillet 1938 par le roi George VI et son discours a été retransmis directement en Australie.
Le mémorial porte les noms des 10 773 soldats de la Force impériale australienne sans tombe connue, qui ont été tués entre 1916, année où les forces australiennes sont arrivées en et en , et la fin de la guerre.
De nos jours, un fois par an, le à lieu dans ce mémorial la journée de l'ANZAC (Journée du Australian New-Zeland Army Corps) organisée par le gouvernement australien.
Un cimetière militaire britannique précède le mémorial. Il contient 2 143 tombes dont celles de 1 089 Britanniques, 267 , 779 Australiens , 4 Néo-Zélandais et 4 Sud-Africains . Il a été érigé après l'armistice, entre et , en rassemblant les tombes isolées ou provenant d'autres petits cimetières proches.
Par délibération du 12 juin 1921 , le conseil municipal de Fouilloy décida l'érection d'un monument aux morts près de l'église, faisant pendant au monument Jules Lardière.
création de l'association La fraternelle qui a pour but : jeu de balle à la main, son siège le café BUFFET , rue jules Lardiere à Fouillou
1 décembre 1936 création de l' Amicale des sapeurs pompiers de Fouilloy. But: accorder des secours aux sapeurs pompiers et à leur famille : siège social mairie de Fouilloy
Fouilloy durant la Guerre 1939- 1945
En , l'église sera de nouveau détruite (Déjà détruite en pendant le siège de Corbie et reconstruite au XVIII° Siècle ), pour être reconstruite, comme nous la connaisons aujourd'hui dans les années 1950.
D.I.C. est dans en mai-juin 1940. La Division d'infanterie coloniale commandée par le général de Bazelaire de Ruppierre , à laquelle appartenaient notamment les et Régiments de Tirailleurs sénégalais, a combattu du 23 mai jusqu'au 7 juin 1940 dans les environs d'Amiens
lire l'Histoire de Fouilloy 80 de l'Antiquité à la révolution :
http://genealogiejumel.free.fr/index.php/fouilloy-80-histoire-de-la-commune-jusquen-1789/