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Vacances avec bébé : partir en club, mode d’emploi

Publié le 30 juin 2016 par Roselayette

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J’étais de ces personnes qui ne sont jamais parties en formule « club », de ces backpackeurs intrépides fans d’indépendance. Puis je suis devenue maman d’une toute-petite et j’ai commencé à fatiguer. On m’a susurré ce truc auquel j’avais du mal à croire : « Partir en club, ça détend vraiment… » Un jour d’hiver, en pleine montée de fatigue, nous avons fait une réservation pour partir en club Belambra bébé friendly. J’avoue que le principal attrait du club que j’ai choisi, était le « club poussin », qui pouvait accueillir Babynoute pendant quelques heures chaque jour… (HINHINHIN)

Après une semaine dans ce hameau de paix perdu dans la pinède du sud, je peux vous livrer mon compte-rendu et mes conseils !

1. Les obligations vous oublierez

Alors là, je crois que c’est le truc qui m’a fait le plus de bien : rien à anticiper. Le petit-déjeuner, et les repas nous attendaient sans que j’ai à faire des courses ! On ne s’est pas demandé une seule fois : « On mange quoi ce soir ? » mais plutôt « On se prend quoi comme cocktail à l’apéro ? »
À ma grande joie, il y avait même un buffet pour les bébés, avec des petits pots, des compotes, et un Babycook pour les parents les plus téméraires !
Nous voulions faire quelques sorties mais bien souvent, nous avons décider de « mouler » au club et de nous reposer…
Une bonne déconnexion pour les cerveaux des jeunes parents sursollicités pendant l’année.

2. D’autres parents vous rencontrerez

Ce club était rempli de tout-petits, et de jeunes parents ayant envie de souffler. Autant vous dire, des gens qui ont les mêmes problématiques que vous ! On ne se dit pas : « Tu fais quoi dans la vie ? » mais « Il a quel âge ? ». Nous avons pu échanger nos tips de parents et trinquer à notre tranquillité. Bref, on est entourés de gens ayant le même contexte que nous, et même si ça peut sembler clivant, ça fait du bien au cerveau.

3. Quand ton enfant crisera, la honte tu n’auras pas

D’ailleurs c’est aussi un soulagement de ne pas avoir la honte lorsque notre enfant frustré se met à devenir tout rouge et à faire la bouche en pont. Ou à courir partout. Ou à crier « Mama, cacaaaa ! ». Puisque tout le monde est dans le même cas. Pas de regards réprobateurs, pas de jugement… Ça fait relativiser… D’ailleurs, on en oublierait presque l’autorité, et ça aussi, ça fait du bien au jeune parent.

4. Lorsque Léo, la mascotte géante du club sera de sortie, vous l’éviterez

Si vous ne voulez pas passer une heure à parler à une peluche géante entourée d’enfants (respect à l’animateur sous la fourrure), il vous faudra user de subterfuges. La venue de la mascotte est forcément ponctuée de cris d’enfants, que votre oreille affûtée détectera de loin. Le moment sera venu de détourner l’attention de votre enfant vers autre chose qu’il affectionne particulièrement (« Tiens Babynoute mais c’est l’heure du goûter !! »). Profitez-en car ce sont les deux seules années où vous pourrez encore arnaquer votre enfant sur ce point :)

5. Sur le mini-club ne fondez pas tous vos espoirs

Ne vous faites pas non plus de grands films où votre enfant restera sagement au mini-club toute la journée… Vous vous voyez déjà en train de lire tranquille au bord de la piscine pendant des heures ? Détrompez-vous… Votre enfant a bien capté qu’il passait tout son temps avec vous, et il n’acceptera pas forcément que vous le laissiez dans une crèche qu’il ne connaît pas vraiment, avec des inconnus :D Vous culpabiliserez sûrement en retournant dans votre bungalow et en entendant ses cris de désespoir ! Vous serez presque soulagé(e) lorsque vous recevrez ce texto : « Ici Club Poussins. Ca ne se passe pas très bien pour Babynoute aujourd’hui… Elle refuse de jouer, pleure beaucoup et ne veut pas participer aux activités. » Allez allons la chercher, de toute façon mon livre est nul…

6. Les gens sans enfants avec compassion vous considèrerez

Certaines personnes semblent s’être perdues et n’avoir rien à faire ici… Je pense qu’elles devraient être prévenues lors de la réservation : ici c’est l’enfer quand on n’a pas d’enfant !! Les trois jeunes copines célibataires, qui mettent leurs plus belles robes pour le dîner du soir… Le couple love-love de 25 ans qui cherche un peu de tranquillité… Celle qui a décidé de partir en vacances seule, pour méditer… Pourquoi ce choix ?? Pourquoi se taper des petits cris de bébés et cette ambiance ultra-familiale ? À chaque fois que mon regard se posait sur une de ces personnes, je me sentais désolée pour elle…

7. Profitez sans trop penser au retour à la vie réelle

Et à ce moment tragique où vous devrez aller faire des courses (« Comment on fait déjà ? On mange quoi d’habitude ? Ah oui, c’est vrai, il faut prévoir pour Babynoute aussi… Ca mange quoi un bébé déjà ? »)

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Bref, je précise que ce post n’est pas sponsorisé mais je le dis haut et fort : C’est la première fois, depuis la naissance de Babynoute, où je me suis vraiment reposée et déconnectée ! Je conseille ce type de vacances à tout le monde, au moins une semaine. Ça devrait même être remboursé par la sécu, hihi ! Et vous, quels sont vos bons plans pour des vacances reposantes ?

 Texte écrit par Emilie Pernet, illustration de Florence Pernet


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