On tourne autour de l’animal,
et ça ne fait pas mystère.
Tout de la nature me parle,
sans un mot prononcé.
La musique, la poésie,
la pensée incarnée,
campent aux quatre vents
de la terre et des feux
des sourciers nombreux.
Au bord du sommeil de l’enfant,
j’écris ce que je sais.
Mais le poème seul,
et le rêve muet,
diront ce que j’ignore.
(1986-2016)