À chaque retour du printemps
il y avait, invisible,
l’Italien à l’accordéon.
Dans la soirée il s’installait
De l’autre côté des jardins.
Aux fenêtres grand ouvertes,
les gens du quartier s’accoudaient,
et c’était comme un chant surgi
d’un autre temps d’avant le temps.
(13 décembre 1987)