« L’employé de la veille – un vieux Chinois qui parlait anglais à peu près aussi bien que je parlais sa langue – avalait bruyamment son petit déjeuner, les yeux braqués sur la télévision. » Vu Tran « Disparue à Las Vegas »
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Mardi sur France3 pour me sortir du football, série policière néo-zélandaise, Brokenwood. Une main retrouvée sur une plage, puis un cadavre sans sa main, la police fait vite le rapprochement mais reste à trouver le tueur ! La série est toujours aussi agréable à suivre et ne fait pas de vagues. On regarde quand on est disponible, on rate l’épisode quand on a autre chose à faire, ça ne pose aucun problème ni addiction exaspérante.
Jeudi sur TF1 quart de finale Pologne/Portugal. Les Polonais entament le match à fond et marquent dès la seconde minute de jeu, paradoxalement, c’est peut-être à ce moment là qu’ils ont tout perdu. Au lieu d’insister – car ils en avaient largement les moyens – pour inscrire un autre but, on a senti comme un léger relâchement. Tant pis pour eux, les Portugais égalisent en fin de première période et le score en restera là jusqu’aux tirs au but (5-3), envoyant le Portugal en demi-finale au terme d’un match bien trop long et pas très folichon. Un peu comme le jeu des lusitaniens, qui n’ont gagné qu’un seul match depuis le début de la compétition, accumulant les matchs nuls pour en arriver là aujourd’hui !
Les jours suivants, Galles/Belgique. Enfin virés ces Belges qui n’ont rien montré durant toute la compétition, l’escroquerie à la crédulité des téléspectateurs sortie sans même les honneurs, battus 3-1 par de valeureux Gallois ! Le lendemain, les deux meilleures équipes de ce tournoi se rencontraient Allemagne/Italie. Les statistiques penchaient en faveur des transalpins mais la rencontre – très tactique donc pas vraiment bien belle – les déjouera et au terme d’un match qui n’en finissait plus, l’Allemagne l’emporte (1-1) aux tirs au but.
Dimanche, je commençais à bouillir d’impatience car ce France/Islande sentait le match piège. Si nous perdions, les railleries et moqueries allaient pleuvoir sur nos Bleus, à l’inverse une victoire ne présentait pas des gages d’exploit. Finalement, après nous être fait peur toute la semaine en discussions à n’en plus finir, le match a tourné court tant nos gars étaient trop forts : 5-2 un score sans appel qui nous envoie directement en demi-finale contre l’Allemagne ! Oh ! Oh …!
Une semaine de football particulièrement fatigante car la qualité n’était pas souvent au rendez-vous mais sauvée par l’équipe de France et son attaque performante.