Magazine Journal intime

Casus belli

Publié le 17 juin 2008 par Khanouf

Depuis la violence inouïe au début des années quatre vingt dix contre les islamistes. Après l’usage de l’acide contre soit même, pour se défigurer et intenter le vaste procès contre les islamistes. La société civile, elle, composée de gens ayant pris des choix au prix de faire basculer la ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) dans une grave crise pour ne pas suivre les appels de ceux qui hurlent « pas de démocratie avec les ennemies de la démocratie » c'est-à-dire les islamistes. Aujourd’hui, avec le coup de feu tiré dans le dos d’un jeune de dix huit ans, un casus belli a été outragé dans cette relation de militants des droits de l’homme, de citoyens pacifiques, dans cette relation avec le pouvoir en face. Même si on s’accorde à dire que cette relation a été de tout temps des plus médiocres, mais passer les bastonnades, les maltraitances physiques à l’utilisation des armes à feu, c’est une ligne rouge qui a été franchie. Alors qui accourt ? Qui se mobilise ? Qui donne le coup d’envoi à la douche qui va tiédir les ardeurs des demandeurs justice ? Les islamistes ?

A chacun d’apprécier après une journée dédiée à la prise de défense d’une religion de plus de un milliard d’adeptes…

Entre temps, un casus belli a été violé et la rue est restée désespérément vide, c’est que les ardeurs sont devant leurs écrans mobilisées et occupées à faire face à la horde déferlante des impies.


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