Lukas, un jeune garçon élevé par son père autoritaire, recueille un aiglon tombé du nid. Il nomme son nouveau compagnon Abel et s’en occupe en secret avec l’aide de Danzer (Jean Reno) le garde forestier. L’aigle et l’enfant s’apprivoisent et grandissent ensemble, jusqu’à l’heure où l’oiseau devenu adulte doit prendre son envol. Lukas parviendra-t-il à en faire autant ?
L’inconvénient des vacances scolaires, c’est qu’on doit s’occuper des enfants et par exemple, se taper des séances de cinéma dont on se serait bien passées. Car franchement, aller voir ce navet de film s’apparente plus à une sévère punition qu’à une sortie familiale bienveillante.
On va me dire que je suis bien sévère, qu’il s’agit d’un conte initiatique pour les enfants, blablabla… Certes, mais est-ce une raison pour que ce soit aussi mauvais ? Car tout est nul là-dedans ! Sans parler du scénario, la mise en scène est rudimentaire, les dialogues épouvantables, les acteurs mauvais comme cochons, Jean Reno en tête qui annone son texte comme un élève sa récitation à l’école. Les costumes semblent sortir de chez le marchand, alors que les personnages vivent seuls au cœur de la montagne. J’arrête là, car je me fais du mal à moi-même à récapituler tous ces points négatifs et me remémorer cette après-midi d’ennui profond.
L’aigle et l’enfant film de Gerardo Olivares et Otmar Penker – durée : 1h37mn – avec : Jean Reno – Tobias Moretti et Manuel Camacho