Quand j'ai vu que la version française du jeu était disponible, ce dimanche, je me suis dit qu'essayer n'engageait à rien et c'est bien quand même de pouvoir échanger avec ses congénères autour de la machine à café, sans parler des salons de madame la sous-préfète ?
Et Dimanche soir je me retrouvais à faire un détour par deux pokestops pour rentrer chez moi, voilà, voilà.
En plus de la culpabilité (imaginez rentrant chez vous : "je t'ai vu arrêter devant l'église, tu faisais quoi ?"), il faut ajouter la honte, s'arrêter à un pokestop quand tu n'es même plus une ménagère de moins de 50 ans déjà que même si tu l'étais.... Assumer le regard des jeunes incrédules ?
Et puis ce matin j'allume mon téléphone et je me rends compte que beaucoup de mes contacts ont cédé à la tentation, des personnes très bien, au-dessus de tout soupçons, pour qui j'ai beaucoup d'admiration et que je n'imaginais pas, mais alors pas du tout, jouer à Pokemon go.
Le tout sans aucune honte (ou presque) voire même avec une mauvaise foi revendiquée "ça fait sortir les enfants !", c'est vrai quoi après tout, moi ça me sert aussi à faire des expériences :-)
C'est pratique quand même on sort l'argument "experience de jeu", "lien transgenerationnel", ceci dit je suis entièrement d'accord (et pas parce que je me prépare à sortir avec Generation Z juste un petit tour, un tout petit ;-)
Pour avoir tant de fois essayer sur les Generations, de les faire sortir, marcher, s'intéresser à ce qu'ils voyaient autour d'eux, ce jeu est une aubaine !
Enfin ça marche sur Generation Z, mais Generation Y (19 ans) a le même air exaspéré et desespéré que quand je luis évoque mon projet de me faire teindre les cheveux en rose quand ils seront blancs.
je vous rassure je ne fais aucune régression, aucune addiction, j'arrête quand je veux, même si à chaque fois qu'on dit ça je me demande toujours pourquoi arrêter de se faire plaisir ?
Bref je vous laisse j'ai des milliers de
Et je vous invite à lire cet article tellement bien vu