Les bernaches du Canada se sédentarisent chez nous

Publié le 02 août 2016 par Sambuca

C’était pour moi une espèce nordique qui ne venait chez nous que pour hiverner au chaud, sa zone de nidification étant en Europe du côté de la Scandinavie. J’ai vu plusieurs fois son arrivée en vol bruyant, aussi bruyant que celui de l’oie cendrée et cela vous force à lever la tête. La dernière fois, c’était le 8 janvier 2016 lorsqu’elles sont arrivées sur le lac de Moncourt-Fromonville. Cela parait un peu tard mais l’hiver était très doux :

Elles passent l’hiver près d’une rivière ou d’un plan d’eau dans les zones urbanisées car elles y sont nourries. Elles sortent même de l’eau pour se lancer à l’assaut des distributeurs de pain, un 11 janvier à Moret :

J’ai découvert que certaines étaient sédentaires chez nous le 20 mai 2008 au bord du lac de Chamarande. J’ai pu alors admirer de superbes oisons autour de leurs parents :

Elles ne sont pas farouches même accompagnées de leur nichée. Chaque année je vois davantage de bernaches qui passent l’été chez nous. Aujourd’hui sur le Loing à Moret :

Une belle troupe. Je ne les avais jamais vues aussi nombreuses en été. Même le réchauffement climatique ne les empêche pas d’apprécier le climat d’Ile de France.

C’était pour moi une espèce nordique qui ne venait chez nous que pour hiverner au chaud, sa zone de nidification étant en Europe du côté de la Scandinavie. J’ai vu plusieurs fois son arrivée en vol bruyant, aussi bruyant que celui de l’oie cendrée et cela vous force à lever la tête. La dernière fois, c’était le 8 janvier 2016 lorsqu’elles sont arrivées sur le lac de Moncourt-Fromonville. Cela parait un peu tard mais l’hiver était très doux :

Elles passent l’hiver près d’une rivière ou d’un plan d’eau dans les zones urbanisées car elles y sont nourries. Elles sortent même de l’eau pour se lancer à l’assaut des distributeurs de pain, un 11 janvier à Moret :

J’ai découvert que certaines étaient sédentaires chez nous le 20 mai 2008 au bord du lac de Chamarande. J’ai pu alors admirer de superbes oisons autour de leurs parents :

Elles ne sont pas farouches même accompagnées de leur nichée. Chaque année je vois davantage de bernaches qui passent l’été chez nous. Aujourd’hui sur le Loing à Moret :

Une belle troupe. Je ne les avais jamais vues aussi nombreuses en été. Même le réchauffement climatique ne les empêche pas d’apprécier le climat d’Ile de France.