ERAMET a une fois de plus, clôturé au plus bas à 65 € et a ainsi retrouvé un niveau de cours plus observé depuis la fin 2004 ! Valeur cyclique par excellence, l’action du producteur de métaux non ferreux fait les frais du mouvement de correction observé sur le marché des matières notamment de la chute de cours du nickel, au plus bas depuis 4 ans. Les acteurs de l’industrie mondiale du nickel se réuniront d’ailleurs la semaine prochaine en Nouvelle-Calédonie pour évoquer l’avenir du secteur.
Il a fallu que je remonte à 2004 pour essayer d’identifier des supports en weekly, il n’y avait pas d’autres solutions.
PEUGEOT n’est pas un titre facile à trader. La moindre news est capable de couler ou de faire flamber le titre : nous avons pu encore nous en rendre compte cette semaine avec la rumeur GENERAL MOTORS. Les stops sur ce titre sont donc impératifs. Honnêtement, je pense qu’à terme, l’américain mettra la main d’une façon ou d’une autre sur la marque au Lion. La seule interrogation sera de savoir « dans quelles conditions » ? Quand on regarde la configuration graphique, on en déduira que le titre évolue surtout au gré des droites / obliques. Le titre n’a toujours pas comblé le gap haussier (5,65 – 5,24) datant du 24 avril 2013. Pour ceux qui doutent de la puissance des gaps, vous remarquerez que les cours ont buté « pile poil » sur la limite supérieure du gap à 5,65 (cf. ellipse violette du 24 juin) qui a servi de support … Si les cours étaient passés en dessous des 5,65, la baisse de PEUGEOT se serait accélérée avec l’aide des VADeurs qui auraient appuyé sur le titre pour lui faire toucher la borne inférieure du gap à 5,24. Le titre a donc entamé un rebond sur les 5,65 ce qui lui a permis de réintégrer le canal baissier TCT. Les cours n’ont pas réussi à vaincre le niveau supérieur de de ce canal. Le passage des 6,55 puis de la résistance des 6,7 validera un retournement haussier sur le titre avec pour cible principale les 7,15 voire les 7,55.