lemieux éditeur, août 2016, 136 pages, 14 euros
" Assez de Syrie comme ça." écrit Alain Bonnand qui vient d'y passer quatre ans.
Les manifestations pacifistes du printemps ont été réprimées dans le sang par le régime, suscitant une rébellion armée. L'affrontement tourne à la guerre civile. Les expatriés sont invités à quitter le pays. Les centres culturels étrangers sont fermés pour " une durée indéterminée ". Les Bonnand rentrent en France.
Retour arrière. Après la fin, le début.
À la rentrée scolaire 2007, venant d'Amman en Jordanie où elle avait séjourné depuis 2003, toute la famille (Monsieur et Madame Bonnand, leurs quatre enfants - 8, 11, 15, 16 ans - et le chat Lewis) emménage dans le quartier résidentiel Malki, au 4031 Abdul Munim Riad. C'est là que commence Damas en hiver.
Prenant son temps (2012 pour le Testament, 2016 pour Damas), dans le désordre, par petites touches personnelles sensibles, Alain Bonnand rassemble son expérience proche-orientale dans des livres rares et d'autant plus indispensables que ce qu'il a vu, connu, vécu là-bas, n'existe plus.