Ne serait-ce point une sorte de dopage ? Cette idée d’ingurgiter une potion réalisée à partir de « sang vivant, provenant de jeunes chevaux sains et reposés » a un petit quelque chose qui, s’il y avait eu Jeux Olympiques cette année-là (mais il y avait guerre, c’était un autre sport !), on eut pu suspecter du louche voire de la triche. Comme ce ne fut pas le cas, les hommes de 1916 qui n’étaient pas en train de se faire zigouiller ou mutiler sur le champ de bataille, pouvaient céder aux sirènes publicitaires du Petit Parisien, et craquer pour une bonne cure de Globéol, qui « décuple la résistance de l’organisme et prolonge la vie ».