Sur la Dordogne, là où le fleuve sert de frontière entre le Cantal et la Corrèze, se trouve le barrage de l’Aigle (localisation). Il se pourrait bien que ce barrage tire son nom du rapace, mais ce n’est quand même pas totalement sûr, du moins si on en croit les plaquettes qui expliquent au promeneur toutes les subtilités du site. Ce qui est sûr, en revanche, c’est que quelques spécimens d’aigles vivent dans le coin : ce sont les plus petits des aigles, pas plus gros que des buses, en l’occurrence des aigles bottés.
Cet été, alors que je déambulais à proximité du barrage pré-cité, j’ai bien aperçu du rapace, loin, haut, trop loin, trop haut. Etait-ce bien un aigle ? cet aigle-là en particulier ? Quant à l’adjectif « botté », j’ignore s’il est justifié : on ne lui voyait même pas les pattes, à cet oiseau. Mais c’était tellement beau de le voir planer …