Après une semaine qui nous a paru le double tellement nos sens (note de 200% pour la vue, et 200% pour le goûter), nous n'avions aucune intention de rentrer dans le train-train quotidien. À défaut d'avoir encore un service de trois repas gastronomiques par jour, nous avons goûté à la mer en faisant un tour rapide de la Gaspésie, au pays de l'épilobe aux teintes rosacées. Ce n'était ni la première ni la dernière fois. Se lasse-t-on de la mer, des vagues parfois paresseuses, parfois furieuses, de l'odeur du varech, de la brume matinale, des oiseaux et des mammifères marins? Pas moi qui vit entre forêt et champs.