L’artiste y célèbre la beauté sans tache de la montagne et sa permanence qu’il oppose souvent avec ironie avec nos petites et frêles activités humaines, qui nous semblent pourtant si importantes.
J’ai bien aussi son traitement de l’image. Parfois détaillé, mais jamais brouillon, le plus souvent épuré, son trait est l’aboutissement de décennies de travail et de recherches (il a 74 ans quand il publie ce recueil).
Le Fuji se reflète dans les calmes eaux du lac.
L'homme tombé à la renverse a lancé son ballon plus haut que le Fuji. Tout n'est qu'illusion.
Le Fuji se dresse fantômatique derrière la toile d'araignée mise en péril par une feuille d'érable.