Mon « Eloge de la couleur » pour 2017 n’ayant pas été financé sur Ulule, il a fallu que je réfléchisse à une solution pour mon agenda… J’en avais même parlé sur ma newsletter de septembre : en acheter un, ou me mettre au bullet journal ?
C’est donc la seconde solution que j’ai retenue. Cela, quelque part, me démangeait un peu déjà à l’époque de ma découverte des planner addicts, à qui je dois aussi cette première expérience d’agenda réalisé intégralement par mes soins, mon « Eloge de la douceur ». La personnalisation, l’originalité, l’organisation et pour ma part l’utilisation de codes couleurs m’avaient fait mettre déjà un pas vers le bujo (BUllet JOurnal). J’ai donc voulu en savoir plus, via Pinterest (j’y ai même consacré un tableau) et quelques blogs, puis je me suis finalement lancée !
Mais avant tout, qu’est-ce que c’est ? Il existe une vidéo (en anglais) assez sympa pour en expliquer le principe, mais aussi un billet de blog en français que je trouve assez complet. Voici les principe que j’en ai retenu pour moi : dans un carnet, je réalise moi-même mon agenda sous la forme que je souhaite, je fais des « to-do list » avec des codes pour m’y retrouver (les bullets), j’ai des pages pour des listes à remplir, des pages aide-mémoire de choses et d’autres, et tout ce petit bazar personnel se retrouve dans un index qui m’indique où chacun se situe. Et je découvre même des envies de listes auxquels je n’aurais jamais pensé avec un agenda plus classique : écrire des gratitudes par exemple, lister les livres lus au fur et à mesure de l’année, ou encore noter les idées de billets de blog au lieu de m’auto-envoyer des mails !
Alors, oui, c’est un peu fastidieux côté agenda pur, parce qu’il y a 52 semaines à faire – même si je très satisfaite de la mise en page que j’ai trouvé, avec les jours divisés en période matin / après-midi / soir, mon suivi (en anglais, « tracker ») de repas végétarien et mon suivi de gym & bolas. J’y ai aussi intégré la « bullet zone » que je préfère mettre à cet endroit plutôt que lui consacrer des pleine pages hors calendrier. Mais c’est aussi agréable d’introduire le « future log » sous forme de vue d’ensemble par semestre. Et surtout, j’aime créer les pages de listes à remplir ou d’aide-mémoire (le premier était lié à l’art-thérapie, amusant, non
Pour ma part, je suis partie sur un cahier A5 à couverture rigide et à spirale (j’aime les spirales), avec des pages à petits carreaux – avec un autocollant des Ahuris de Valériane Duvivier collé dessus. J’ai choisi de numéroter les pages à la main, et surtout, j’ai fabriqué une pochette pour mes quatre feutres de couleurs que j’ai collé à la couverture arrière. Je la rabats ainsi sous le bujo lorsque je le transporte, et je la déplie sur le côté lorsque j’écris. C’est donc sur elle que se trouvent l’explication des couleurs et des symboles que j’utilise. J’ai aussi décidé d’utiliser du making tape sur les pages agenda, avec un différent pour chaque mois (à la manière des couleurs différentes chaque mois pour mon « Eloge de la douceur »). Enfin, quelques autocollants commencent déjà à parsemer les pages…
Bref, cela prend certes un peu de temps, mais c’est créatif, ça organise les données selon ma propre logique, et ça ne pouvait vraiment pas être plus personnel ^_^ !