Artus et les chevaliers
Après avoir chevauché quelques heures, ils éprouvèrent le désir de se reposer. On était au printemps. La beauté du ciel, le chant des oiseaux, la fraîcheur de la verdure naissante les plongèrent dans une douce rêverie. Ils n'en sortirent que pour s'apercevoir que quatorze jeunes gens, tous beaux et bien vêtus, les regardaient.
Ces jeunes gens demandèrent où était le roi Artus. Aussitôt désigné, le roi les vit s'agenouiller devant lui pour lui dire qu'ils désiraient tous recevoir de lui l'ordre de la chevalerie, afin de le servir loyalement et fidèlement. Déjà, durant son absence, ils avaient défendu ses terres contre de terribles agresseurs.
L'air noble des jeunes gens, cette prévenance en sa faveur, inclinèrent Artus à demander qui ils étaient. Celui qui les conduisait se présenta d'abord : c'était Gauvain, fils du roi d'Orcanie. Puis il nomma ses compagnons. Artus leur fit le meilleur accueil et embrassa Gauvain, qui se trouvait être son neveu.
- Je vous octroie la charge de connétable, lui dit-il. Et il l'investit par son gant gauche. Quelques jours après, ils arrivèrent tous à Logres.
Et là, le roi Artus prit Escalibor, la bonne épée, et la pendit au flanc gauche de Gauvain, puis il lui chaussa 1'éperon droit, tandis que le roi Ban lui bouclait le gauche, les éperons d'or étant le signe distinctif des chevaliers. Enfin, il lui donna l'accolade. Il adouba de même, c'est-à-dire revêtit d'une armure ses compagnons, et leur distribua des épées. Seul l'un d'eux, Sagremor, neveu de l'Empereur de Constantinople, ne voulut point d'autre épée que celle de son pays. Puis, chacun des nouveaux chevaliers adouba à son tour les gens de sa maison. Et pour finir, ils allèrent tous ouïr la messe.
Au retour, Merlin, devant le roi, les seigneurs et les nouveaux chevaliers assemblés, leur conta l'histoire du Graal.
Pour finir, il dit, s'adressant à Artus : - Sire, il vous appartiendra à présent de dresser la table du Graal, d'où il adviendra quantité de merveilles.
- La table sera dressée au château de Carduel, en Galles, répondit Artus et le jour de Noël, j'élirai les chevaliers qui auront droit d'y siéger.
Merlin et Viviane
Une seconde fois, Merlin s'en alla rejoindre Viviane, ainsi qu'il le lui avait promis. Vous devez croire qu'il avait grand désir de s'y rendre très vite.Pourtant, il fit un détour au royaume de Bénoïc, en Petite Bretagne, puis au royaume de Gannes, où il conta ce qui s'était passé en Carmélide. Et sachant toutes choses, il demanda aux rois de ces pays de prendre la mer avec des soldats afin d'aider Artus à chasser les Saines du royaume de Logres.
Alors, satisfait de leur réponse, il s'en fut donc en forêt de Brocéliande. Quand Viviane l'aperçut, elle courut à lui, et tous deux éprouvèrent une grande joie à se retrouver. Sans plus tarder, Viviane voulut connaître de nouveaux jeux.
- Beau Sire, lui dit-elle, dites-moi comment je pourrais faire dormir un homme aussi longtemps qu'il me plairait... Elle se garda bien de lui révéler pour qui elle désirait cette science, car elle croyait que Merlin ne la lui aurait pas enseignée. Mais Merlin lisait dans sa pensée. Et il savait qu'elle invoquait une fausse raison quand elle ajouta :
- J'aimerais endormir mon père Dyonas, et ma mère, quand vous viendrez me voir, pour être tout à fait libre.
Merlin refusa. Viviane n'en parut que peu contrariée. Déjà, elle était sûre d'elle-même et de son pouvoir sur Merlin, et, quand arriva le dernier jour, ainsi qu'elle le prévoyait, Merlin céda. Ils se trouvaient alors tous deux dans le verger nommé « Repaire de joie et de liesse », et Merlin lui apprit non seulement ce qu'elle désirait, mais beaucoup d'autres choses encore, par exemple trois mots qu'elle prit par écrit et qui avaient cette vertu de l'empêcher d'appartenir à un homme lorsqu'elle les portait sur elle. Merlin se munissait ainsi contre lui-même, mais il se savait si amoureux de Viviane qu'il lui céderait toujours.
Alors qu'il s'en revenait à Logres, il prit l'aspect d'un vieillard affublé d'un costume démodé, mais pimpant. Or, le jour était extrêmement beau, et Gauvain, dans le dessein d'en profiter, avait demandé son cheval et avait pris le chemin de la forêt.
C'est ainsi qu'il rencontra Merlin monté sur un palefroi blanc. Celui-ci l'aborda et le ramena à la réalité :
- Messire Gauvain, lui dit-il, si tu m'en croyais, tu laisserais là promenade et rêverie, car il vaudrait mieux pour ton honneur faire la guerre aux ennemis de ton roi. Gauvain éberlué, allait répondre, mais Merlin avait déjà disparu.
La guerre aux Saines
C'est qu'en effet l'instant était grave. Les Saines, redoutables guerriers, plus nombreux que les flots de la mer, assiégeaient alors la ville de Clarence. Or, un jour où le ciel était couleur de plomb, enveloppé de brume, les Saines furent réveillés par une multitude de lances qui, telle des bêtes sauvages, se jetèrent avec fureur sur leurs tentes, abattant les mâts, renversant les pavillons et massacrant tout ce qui se trouvait sur leur passage.L'armée des chevaliers, qui avait pour enseigne la bannière blanche à croix rouge, avançait ainsi inexorablement, chassant les Saines, qui tentaient vainement de se rallier au son de leurs cornes et de leurs buccins.
Gauvain tua le roi Ysore et lui prit son cheval, le « gringalet », qui pouvait courir dix lieues sans connaître la fatigue. Les rois Artus, Ban et Bohor, et combien d'autres, firent merveille. Merlin jeta des enchantements, si bien que les Saines cédèrent et s'enfuirent de toute la vitesse de leurs chevaux, s'embarquant sur des bateaux pour une destination inconnue. Alors Artus partagea entre les chevaliers le riche butin laissé par l'ennemi, puis il fit duc de Clarence, Gasselin, l'un de ses chevaliers. Et il y eut cinq jours de grande liesse.
Mariage d'Artus Le sixième jour, ils partirent pour la Carmélide, où Guenièvre attendait Artus.Le jour du mariage, il y eut plus de joie que jamais en un jour de fête. La salle fut couverte de joncs, d'herbes vertes et de fleurs qui embaumaient. L'été débutait, et un vent chaud avait lustré le ciel qui débordait de soleil. Guenièvre apparut aux yeux éblouis de tous, le visage découvert, ses cheveux blonds couronnés d'or et de pierreries, vêtue d'une robe lamée d'or, si longue qu'elle traînait à plus d'une demi-toise. En cortège, les fiancés, les rois et leur cour, les barons du royaume de Carmélide, les nobles et les bourgeois se rendirent à l'église pour la bénédiction nuptiale. Ensuite, tout ce monde fit bombance, après avoir entendu les ménestriers jouer du violon, de la flûte et des chalumeaux, puis les chevaliers se divertirent à l'escrime et autres jeux, et tous dansèrent et prolongèrent ces plaisirs fort tard dans la nuit.
Pas un convive n'oublia de sa vie une aussi belle journée. Une semaine après, les rois Ban et Bohor prenaient congé d'Artus, qu'ils n'avaient pas quitté depuis qu'ils guerroyaient contre les Saines, et regagnèrent leurs terres. Ils partirent en compagnie de Merlin et, ensemble, ils traversèrent la mer pour arriver en Petite Bretagne, où ils furent accueillis avec des transports d'allégresse.
Cependant, Merlin poursuivit son chemin pour aller voir Viviane, dans la forêt de Brocéliande.
Le lac de Diane
Viviane reçut son ami avec beaucoup de tendresse, si bien qu'il en tomba plus amoureux encore, si la chose se pouvait. Ayant pris la peine de lui expliquer la plupart de ses jeux, c'était elle maintenant qui lisait dans ses yeux et dans sa pensée, de telle façon qu'il n'eût jamais aucun secret pour elle.Un après-midi qu'ils se promenaient tous deux dans la forêt, Merlin conduisit Viviane au lac de Diane. Il lui fit remarquer une tombe, en marbre, où l'on voyait en lettres d'or ces mots : Ci-gît Faunus, l'ami de Diane. Puis il lui conta cette histoire : Faunus aimait loyalement Diane, la déesse des bois. Hélas ! celle-ci lui préféra Félix et elle n'hésita point, un jour que Faunus blessé voulut se baigner dans l'eau enchantée qui se trouvait alors à la place même de la tombe, à faire renverser une pierre sur lui, celle-là même qui fermait à présent le tombeau, où gisait écrasé le pauvre Faunus. Alors Félix, indigné par l'acte criminel de Diane, la prit par sa tresse, et lui coupa la tête de son épée.
- Et qu'est donc devenu le manoir que Diane avait fait bâtir ? demanda Viviane, après un grand moment de silence.
- Le père de Faunus le détruisit dès qu'il connut la mort de son fils. Or, devinez quelle idée vint brusquement à Viviane ? Elle émit le désir d'avoir un manoir aussi beau et aussi riche que celui de Diane.
Et aussitôt, pour lui complaire, Merlin faisait jaillir, à la place du lac, un château, si merveilleux qu'il ne s'en trouvait point de semblable dans toute la Petite Bretagne.
- C'est votre manoir, ma mie, lui dit-il. Jamais personne ne le verra qui ne soit de votre maison, car il est invisible pour tout autre et aux yeux de tous, il n'y a là que de l'eau. Si, par envie ou par traîtrise, quelqu'un de vos gens révélait le secret, aussitôt le château disparaîtrait pour lui, et il se noierait en y croyant entrer.
- Mon Dieu ! fit Viviane éblouie, jamais on n'entendit parler d'une demeure plus secrète et plus belle. À la voir si heureuse s'augmenta encore la joie de Merlin, qui lui apprit plusieurs autres enchantements, au point qu'il devint d'une imprudence folle.
- Beau Sire, lui dit-elle un jour, il y a encore une chose que je voudrais savoir. C'est comment je pourrais enserrer un homme sans tours, sans murs, sans fers, de manière qu'il ne pût jamais s'échapper sans mon consentement...
Merlin, qui lisait dans sa pensée, répondit :
- Ma belle amie, de grâce, ne me demandez plus rien. Vous voulez m'enfermer ici pour toujours, et je vous aime si fort qu'il me faudra faire votre volonté. Viviane lui sourit tendrement :
- Je n'ai sans vous ni joie ni biens, dit-elle, et j'attends tout de vous. Puisque je vous aime autant que vous m'aimez, ne devez-vous pas faire ma volonté et moi la vôtre ?
- La prochaine fois que je viendrai vous voir, je vous enseignerai ce que vous désirez. Il y avait obligation pour Merlin de retourner, à présent, au royaume de Logres, auprès du roi Artus qui réunissait beaucoup de monde à Carduel, au moment de Noël.
Fondation des Chevaliers de la Table ronde
Et il y eut, en effet, grande réception et festin en ce jour, au château de Carduel, au pays de Galles. Merlin amusa les invités du roi en prenant diverses apparences, puis, quand les tables furent enlevées, après le repas, il rappela l'histoire du Graal ou l'histoire de ce vase contenant le sang du Christ.Or, d'après la légende, ce vase avait été transporté en Petite Bretagne.
- Et, dit Merlin, il est écrit que le roi Artus doit établir ici même une table, qui sera ronde pour signifier que tous ceux qui devront s'y asseoir ne jouiront d'aucune préséance. À la droite du roi demeurera toujours un siège vide, en mémoire du Christ. Qui se risquerait de le prendre, sans être l'élu, serait puni de mort, car il est réservé au Chevalier qui aura conquis le Graal.
- Qu'il en soit ainsi ! déclara Artus. Et aussitôt qu'il eut parlé, surgit, au milieu de la salle, une table ronde autour de laquelle se trouvaient cent cinquante sièges de bois.
Et sur la plupart d'entre eux, on lisait en lettres d'or : Ici doit s'asseoir Un Tel Mais sur celui qui était à la droite du fauteuil du roi, aucun nom n'était inscrit. Artus et les chevaliers désignés vinrent prendre place. On remarquait messire Gauvain, et tous ceux qui avaient défendu le royaume durant l'absence du roi.
Puis Gauvain, en sa qualité de connétable, prononça, au nom de tous, le serment solennel : que jamais Dame, Damoiselle ou homme ne viendrait demander aide à la cour sans l'obtenir, et que, si l'un des chevaliers présents disparaissait, les autres, tour à tour, se mettraient sans trêve à sa recherche, pendant un an et un jour.
Tous les Chevaliers de la Table ronde jurèrent, sur des reliques de saints, de tenir le serment qu'avait fait pour eux messire Gauvain. Ensuite, la reine Guenièvre proposa que quatre clercs fussent à demeure dans ce château de Carduel pour mettre par écrit toutes les aventures des Chevaliers. Le roi Artus l'approuva. Et à l'unanimité, les Chevaliers manifestèrent grande joie.
Quête de Merlin
Pour la quatrième fois, Merlin quitta la cour du roi Artus pour se rendre dans la forêt de Brocéliande. Le roi et la reine en furent peinés, car il était pour eux un excellent ami. Et d'autant plus que Merlin leur avait dit qu'il ne reviendrait pas. Était-ce possible, se disaient-ils, en le voyant disparaître au loin, sur un cheval superbement harnaché.Ayant retrouvé Viviane, Merlin céda enfin à sa prière et il lui donna les moyens de le faire prisonnier d'amour pour toujours. Mais cela, on l'ignorait à Carduel et quand trois mois furent écoulés, sans que Merlin parût, Gauvain dit au roi, qui se montrait très triste :
- Sire, je vous jure, par le serment que je fis, pour Noël, que je le chercherai, partout où cela me sera possible, durant un an et un jour. Et tous les chevaliers l'imitèrent, et partirent en quête de Merlin à la même heure. Ils se séparèrent à une croisée de chemins.
Or, un jour que Gauvain traversait une forêt après avoir longtemps erré sur les terres de Logres et ne savait où se diriger, il croisa une Damoiselle montée sur un beau palefroi noir, harnaché d'une selle d'ivoire aux étriers dorés. Elle-même était richement vêtue. Mais Gauvain, plongé dans une sombre rêverie, passa auprès d'elle sans la voir ni la saluer, ce qui représentait, pour un chevalier, une faute grave. Profondément choquée, la Damoiselle fit tourner son palefroi et aborda Gauvain, pour lui reprocher son manque de courtoisie. Et, pour le punir, elle lui souhaita de ressembler au premier homme qu'il rencontrerait.
Gauvain s'inclina, ne dit mot et repartit, mais à peine eut-il chevauché quelques lieues, ses yeux s"arrêtèrent sur un nain qui marchait en compagnie d'une Damoiselle. Se rappelant la leçon qu'il venait de s'attirer, il s'empressa de la saluer. À quelque distance, il ne comprit pas, ou il ne comprit que trop, ce qui lui arrivait : les manches de son haubert lui venaient maintenant bien au-delà des mains, et les pans lui couvraient les chevilles.
Eh oui, Gauvain avait tellement diminué de taille qu'il n'était plus qu'un nain, dont les pieds n'atteignaient pas les étriers et la tête son écu... Sa peine fut si vive, qu'il se demanda, un moment, s'il n'allait pas en finir avec la vie. Mais que dirait-on, à la cour du roi Artus, d'un chevalier qui n'aurait su faire face à l'épreuve ? Et déjà, s'aidant d'un tronc d'arbre coupé pour descendre de cheval, il raccourcissait ses étriers, relevait les manches et les pans de son haubert et aussi ses chausses de fer. Puis, courageusement, il reprit la route pour être fidèle à son serment. Mais de Merlin, point ne se présentait. Personne ne l'avait vu ni ne le connaissait. Et vous devinez aisément l'angoisse de messire Gauvain qui continuait à parcourir des lieues.
Un jour, il entra dans la forêt de Brocéliande, et c'est là qu'il découvrit un étrange phénomène : une sorte de vapeur... Il ne pouvait croire que son cheval ne franchirait pas un obstacle transparent et aérien. Mais non. Obstinément, le cheval refusa d'avancer... Et, soudain, il s'entendit appeler par son nom, et reconnut la voix de Merlin.
- Où êtes-vous ? demanda Gauvain. Je vous supplie de m'apparaître...
- Non, répondit Merlin, vous ne me verrez plus jamais, et après vous je n'adresserai la parole qu'à ma mie, Viviane. Le monde n'a pas de tour si forte que la prison d'air où elle m'a enserré. Et il raconta comment, alors qu'il dormait, Viviane avait fait un cercle de son voile, autour du buisson ; et comment, quand il s'éveilla, il comprit qu'il ne pourrait plus sortir de ce cercle enchanté où Viviane le retenait prisonnier. Il dit encore :
- Saluez pour moi le roi, et madame la Reine, et tous les chevaliers et barons, et contez-leur mon aventure. Puis il ajouta : Ne désespérez pas de ce qui vous est advenu, Gauvain. Vous retrouverez la Damoiselle qui vous a enchanté ; cette fois, n'oubliez pas de la saluer, car ce serait folie. À tout ce discours, le nain Gauvain ouvrit de grands yeux.
Cependant, il reprit la route de Carduel, tout à la fois heureux et mécontent, heureux de ce que Merlin lui prédisait la fin de sa mésaventure, et mécontent de penser que son ami s'était montré, pour la première fois, plus fol que sage. Quand il traversa la forêt où il avait croisé la Damoiselle qui lui avait jeté ce mauvais sort, il craignait tant de la rencontrer et de ne pas la saluer, qu'il ôta son heaume pour mieux la voir. Et soudain, il l'aperçut aux prises avec des chevaliers félons qui lui voulaient du mal. Gauvain s'élança alors sur eux et les combattit si bien, malgré sa petite taille, qu'il les mit en déroute.
En reconnaissance de son dévouement et de sa bravoure, la Damoiselle, sur la promesse qu'il lui fît d'être toujours courtois, lui permit de redevenir ce qu'il était avant leur première rencontre. Alors messire Gauvain chevaucha si vite qu'il arrive en même temps que les chevaliers qui étaient partis comme lui pour chercher Merlin et qui revenaient, comme lui, après un an et un jour.
Tous firent au roi et à la reine le récit de leurs aventures et quand vint le tour de Gauvain de raconter l'enserrement de Merlin, il provoqua chez tous une grande tristesse. Des clercs mirent ces récits par écrit. Grâce à eux, nous les connaissons aujourd'hui.
*** Bien sûr tous ces textes sont des adaptations modernes, recueillies comme des " Contes et Légendes de Merlin ", inspirées par les textes anciens ....