La sclérose en plaques (SEP), a rappelé devant la presse le Pr Catherine Lubetski, neurologue à la Pitié-Salpêtrière et chercheur à l'institut français Inserm, est une affection du système nerveux central (cerveau et moelle épinière) dont les symptômes varient en fonction de la localisation du trouble. Elle consiste en une inflammation et une dégradation de la gaine de myéline qui protège les fibres, ce qui ralentit la vitesse de conduction de l'influx nerveux.
Plusieurs facteurs génétiques ont été déjà identifiés -dont l'un (HLA) situé sur le chromosome 6, qui multiplie par 4 le risque d'avoir la maladie-, et récemment, après trente ans sans découverte, deux autres gènes de prédisposition.
"Dans un an, on aura la liste des gènes impliqués", selon le Pr Bertrand Fontaine, neurologue et directeur à l'Inserm.
Un consortium international s'est formé, qui a rassemblé les données sur 10.000 patients. Il vient déjà de valider les données déjà établies sur les trois gènes, selon un article de la revue médicale Lancet Neurology, et poursuit l'identification des autres gènes de prédisposition.
source dépêche AFP