Autrefois, un voisin rencontré dans l’escalier de l’immeuble vous racontait une rumeur courant sur un locataire ; au café, le patron ne se gênait pas pour débiter des ragots non vérifiés sur un membre du gouvernement au pouvoir, tandis que votre boucher ou boulanger en connaissait une bien bonne sur le maire ou l’un de ses adjoints. Bien entendu tout cela n’était que conneries et racontars non avérés, mais tout cela avait la pudeur de rester confiné dans un petit périmètre, à portée de crachat, en somme.
Aujourd’hui, avec les réseaux sociaux, Facebook, Tweeter et autres, on raconte toujours autant d’idioties, mais le monde entier en est informé et chacun prend un malin plaisir à les relayer et les faire suivre au monde entier, qui lui-même etc. etc.