« Il y a ce nouveau fantôme caché quelque part dans mon appartement.
Il joue les durs, il joue les cauchemars
Il tambourine le martelât à toutes les heures de la nuit
Avec sa gueule d’ornithorynque toute bazardée
Et son t-shirt orange 3 fois trop grand pour lui
Il se rend ridicule chaque soir un peu plus
Car dans la pénombre,
Une fois les volets fermés et la lumière éteinte
Il s’amuse à venir hanter mon canapé
Mais ce qu’il n’a toujours pas compris
C’est que mon confort ne se limite pas à un sofa
En effet, je dors dans le lit…
Situé dans la pièce au bout du couloir
Peut- être que je devrais lui avouer
Qu’elle n’est même pas fermée à clef
Afin que maintenant, il puisse jouer les méchants
Sans que je le trouve uniquement hilarant…
Même si quand j’y pense,
Une moitié de marmotte couplée à une moitié de canard
Ne peut faire qu’un fantôme de bas étage »