On a tant et si bien marché sur tes rêves,
Qu’ils se sont effacés, Comme emportés par une lame de fond. D’eux, il ne reste que quelques miettes, Que tu tentes parfois de saisir pour te raccrocher, un instant, aux temps heureux… Seulement, c’était avant, bien avant que la mer ne t’éloigne à jamais de ton pays Et que ton cœur se mure dans le silence…
Texte © Marie-Laure Bigand Texte écrit lors d'une exposition des œuvres d'Annick Chenu (son SITE) qui a eu lieu à l'Atelier Dar à Pontoise (SITE).