Magazine Enfants

Les 6 moments que je déteste le plus en tant que jeune maman

Publié le 20 octobre 2016 par Roselayette

coleretop

Ne nous voilons pas la face, avoir un enfant, ce n’est que du bonheur… Mais pas toujours ! Tous les parents connaissent des moments difficiles, et en plus, cela varie avec l’âge de l’enfant. Lorsque l’on pense être sorti d’une période difficile, une nouvelle nous attend, tapie dans l’ombre. Ne les nions pas, elles existent…Le but est de les vivre au mieux, sans se faire trop de mal !  Notre bébé ayant 20 mois, nous sommes dans une nouvelle phase de vie et avons à faire à un vrai petit enfant qui s’exprime, quelle joie :)

Dans le but de créer une catharsis commune et de me faire du bien égoïstement, je délivre cette liste des moments que je déteste le plus. Mais bien sûr ce n’est qu’une particule dans cet ouragan de bonheur que c’est d’avoir un enfant gnagnagna….

Moment que je déteste le plus numéro 1 : le réveil à 2h45 du matin

Connaissez-vous l’angoisse de se coucher en se disant qu’on se fera sûrement réveiller à 3 heures du matin ? (Oui, sans doute, si vous avez fait l’armée…)
Après avoir passé 18 mois à faire des nuits parfaites et longues, Babynoute a commencé, il y a un mois, à se réveiller systématiquement à 2h45 du matin. Puis à ne plus vouloir se rendormir. Puis à repleurer une demi-heure après que je me sois recouchée, et tout ça à l’infini certaines nuits.
Une nuit précédent une journée de travail trop importante, j’ai littéralement craqué émotionnellement, la voix partant dans les aigus, le geste hystérique : « Mais taiiiiis-toi !! J’ai besoin de dormiiiiiiir !!!!!! Je n’en peux pluuuuuuuuuuuuuuuuuus !!!!!! Je vais mourir de fatiiiiiiigue !!! »
Et oui, ce que je déteste aussi, c’est craquer comme ça…
Depuis que nous avons décidé de ne plus lutter, de faire avec, car nous n’avons pas le choix, étrangement, ça rentre dans l’ordre (je ne le dis pas trop, j’ai peur que ça nous mette le mauvais oeil…)
Astuce : Ce livre m’a été d’une aide extraordianaire.

mantra1

Moment que je déteste le plus numéro 2 : la séparation après des vacances

Le retour à la crèche après les grandes vacances, les vacances de Noël ou le week-end de 3 jours… Quand Babynoute n’a pas envie d’y aller, même si elle adore en général, et qu’elle me lance son regard : « Tu m’abandonnes là ??? » Je revis alors tous les abandons de mon enfance, toutes ces rentrées scolaires qui me foutaient les boules, ces départs en colos poney qui me soûlaient, ces journées en centré aérés où je ne connaissais personne.
Et comme je déteste aussi la rentrée, je pleurniche en partant de la crèche (et la psy de la crèche vient me consoler : « Allez Maman de Babynoute, ça va aller, c’est la rentrée, c’est normal ! »).

mantra2

Moment que je déteste le plus numéro 3 : la crise en public

En ce moment, Babynoute est dans sa période du « NON ». Ou plutôt du « NAAAN !! ». Chaque acte devient une négociation… Pour tout.
Alors nous vivons des moments très compliqués : Babynoute devient toute molle, se répand par terre, se met à hurler car elle sait que c’est gênant pour nous. Elle n’a que faire des regards réprobateurs des gens dans la rue ou dans les magasins.
Ce qui est difficile dans ce cas, c’est de garder son calme sans craquer au chantage. Rester digne, ferme et sûr de soi, et montrer qu’on n’a pas peur. C’est ainsi que nous vaincrons.

mantra3

Moment que je déteste le plus numéro 4 : quand je n’existe plus

Parce qu’elle vient de passer toute une journée avec son papa, et que c’est plus fun avec lui qu’avec moi, puisqu’il fait le fou avec elle, chahute pendant des heures (jusqu’à la rendre folle) et lui donne plein de biscuits à manger.
C’est sûr que Maman, avec ses bonnes manières, ses histoires calmes et ses purées de brocolis, elle paraît toute relou à côté. Alors il y a ce moment, qui, je l’avoue, me brise parfois le coeur, où elle me dit « Nan pas maman, Papaaaa ! ».
Là, mon coeur se brise et je pleure intérieurement, même si je sais que c’est totalement ridicule et que c’est la vie de parent. On n’est là pour être que coolos, merd*.

mantra4

Moment que je déteste le plus numéro 5 : quand je fais face à l’obstination sans faille de Babynoute

Alors là, il s’agit sans doute d’un trait de caractère et non d’une période commune à tous les enfants. Mais Babynoute, quand elle veut quelque chose, elle ne « lâche pas l’affaire » (une remarque que m’a déjà fait une puéricultrice : « Babynoute, elle lâche jamais l’affaire !! »). Elle demande, redemande, pleure, et instaure une espèce de mix : je geins en demandant, qui crée un genre de court-circuit d’épuisement dans la tête de n’importe quel parent.
Disons qu’elle souhaite mettre des collants alors que nous sommes en plein mois d’aoüt, elle  va répéter « keuillant keuillant keuillant keuillaant keuillaaaaaaaaaaaant Mamaaaaaaaan keuillant keuillaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaant » jusqu’à ce qu’à bout, j’attrape ses collants, et lui mette devant le nez d’agacement : « Tu les vois ces collants, ils sont en laine, ils sont trop CHAUDS et c’est des collants taille 6 mois en plus !!!! Allez, si tu arrêtes d’en parler, je te donne un…..biscuit !!! » (Je sais c’est mal… Très mal… Je n’utilise ce joker que quand je n’en peux plus du tout) (n’appelez pas les services sociaux).

mantra5

Moment que je déteste le plus numéro 6 : Quand Babynoute est malade ou se fait mal

Je ne suis jamais tranquille quand Babynoute est malade, je n’aime pas ça du tout. Malheureusement cela fait partie de la vie de parents, mais je trouve toujours cela très inquiétant. J’ai peur qu’elle souffre, peur qu’elle ait mal. Quand je vois la bosse qu’elle s’est fait sur le front (en faisant la fofolle avec super papa :P) mon coeur se brise. Je ressens une espèce d’insctinct de protection naturel qui pourrait me faire prendre des risques. Je donnerais ma vie pour elle, voilà, c’est dit.

mantra6

paragraphe

En espèrant que je ne passe pas pour une mère indigne avec ce texte, car je suis la plus heureuse du monde d’être maman (comme toutes les mamans, ça fait beaucoup de plus heureuses du monde). N’hésitez pas à partager vos moments difficiles, car oui, ils existent, et vous n’êtes pas seul(e)s ! C’est ensemble que nous vaincrons ces fléaux que sont la fatigue, l’angoisse de la crise, la séparation et les collants l’été.


Retour à La Une de Logo Paperblog