Magazine Journal intime

[lu, #MRL16] police, roman de hugo boris

Publié le 22 octobre 2016 par Tilly

Grasset, août 2016, 198 pageslien, 17 euros 50
lu pour les matchs de la rentrée littéraire 2016 (aka #MRL16)

en 4ème de couverture : ls sont gardiens de la paix. Des flics en tenue, ceux que l’on croise tous les jours et dont on ne parle jamais, hommes et femmes invisibles sous l’uniforme.    Un soir d’été caniculaire, Virginie, Érik et Aristide font équipe pour une mission inhabituelle : reconduire un étranger à la frontière. Mais Virginie, en pleine tempête personnelle, comprend que ce retour au pays est synonyme de mort. Au côté de leur passager tétanisé, toutes les certitudes explosent. Jusqu’à la confrontation finale, sur les pistes de Roissy-Charles-de-Gaulle, où ces quatre vies s’apprêtent à basculer.    En quelques heures d’un huis clos tendu à l’extrême se déploie le suspense des plus grandes tragédies. Comment être soi, chaque jour, à chaque instant, dans le monde tel qu’il va ?


On dit de lui qu'Hugo Boris, pourtant jeune écrivain encore, a déjà abordé de nombreux genres littéraires différents dans ses précédents romans, créant chaque fois la surprise et l'admiration : fantastique, réaliste, historique...

S'il fallait désigner une case (beurk) pour Police, ce serait, peut-être : un roman sociétal (beurk, beurk), ou alors corporatiste (beurk, beurk, beurk).
Ce qui est sûr en tout cas : ce n'est pas, mais pas du tout, un roman policier  !

J'avais lu et adoré Trois grands fauves, et je confirme l'effet de surprise, de contraste absolu, avec celui-ci.
Seul point commun : l'écriture limpide, précise et élastique, parfaitement adaptée aux accélérations de l'action, comme aux réflexions intérieures des personnages, et aux descriptions de lieux et de comportements.


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