Celui-ci est parisien, celui-là est damascène.
L'un coiffe Henri Calet ; on est dans les années 50, dans le XIVème arrondissement.
Alain Bonnand se rend chez l'autre chaque semaine, en 2007, à Damas.
Quand j'ai découvert l'un ce week-end, j'ai repensé à l'autre ; comme rapprochés dans le temps et l'espace par le talent de deux écrivains connivants dans la tendresse pertinente de leurs observations, et leur espièglerie indémodable.
Honneur à l'ancien, Henri Calet (1904-1956) ; j'ai relevé l'extrait dans Le Croquant indiscret, 1955 :
Calet s'est lancé dans une étude du grand monde ; lui le croquant, le prolétaire, enquête dans les beaux quartiers, pénètre les H.P. (sic : hôtels particuliers !) ; là, il se prépare pour aller déjeuner chez Maxim's...
Suivi d'Alain Bonnand ; l'extrait est tiré de Damas en hiver, 2016, dont j'ai déjà parlé ici.