Récemment, je trouvais l’Inde trop polluée, trop bruyante, trop chaude, trop puante, trop chaotique, trop compliquée, trop emmoustiquée. Trop quoi. C’était sans doute l’effet ‘trois semaines en Europe en septembre, avec un climat idyllique, les paysages superbes d’Ecosse (sans pollution, sans bruit, sans chaleur, sans humains ; sans rien quoi)''. Avec cela, il y a ces dix questions qui reviennent toujours sur la vie en Inde, et qui me donnent plutôt l’occasion de revenir sur les difficultés - où j'en finis d'ailleurs par me demander ce que je fais toujours là-bas ! - que les points positifs, je sais pas pourquoi. Le retour à ma « réalité » sous 40 degrés et en plein brouillard de pollution a été un peu rude cette fois-ci.
Jusqu’au jour (moins d’une semaine après le retour) où, dans les toilettes de l’aéroport de Chennai, alors que je galérais depuis cinq bonnes minutes à mettre mes boucles d’oreille – j’ai les oreilles percées depuis deux ans mais je suis toujours aussi manchote et me blesse à chaque fois ou presque – quand la technicienne de surface m’offrit son aide. Ce qui valut à mon oreille droite un charcutage limité !