LES HEURES FROIDES P arfois de la nuit tu ne perçois que l'ombre Ghyslaine Leloup, " Les heures froides 4H00 (6) ",
(extrait)
Ta planète dans le ciel pulsant d'autres ciels
Ta brève unité dans l'innombrable vivant
Tout un monde vibrant dans sa friction d'atomes
Langage d'eau vive échappant à tes marges
Nuit chorale, son soleil sous les paupières, Éditions Unicité, 91530 Saint-Chéron, 2016, page 70.
Tu dis tu dis
Mais qu'as-tu écrit de la brûlure
L'excès qui saisit
Le vertige qui agenouille ?
Le printemps qui anéantit
Tant sa beauté laisse nu ?
Qu'as-tu écrit de cet élan qui nous traverse
Dépose un peu de sa nuit originelle
Et se poursuivra après nous continument ?
Comme tu aspires aux prairies intactes
Toute mort effacée le temps de les fouler
Le présent caracolant sur les boutons d'or