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res publica

Publié le 10 novembre 2016 par Sophiebib
Avant-propos : Habituellement les politiques que j'évoque hors du cercle familial sont plutôt les politiques documentaires, mais une exception car la situation est plus que grave. Ca me trotte dans la tête depuis un moment et les élections US sont un sacré électrochoc.
Petit mémo pour les mois à venir et, qui bien sur n'engage que moi, mais je préfère que ce soit clair et je prend tous les commentaires qui porteront un débat constructif et pourraient me faire changer d'avis, le décompte est lancé :
Elections J-178
L'abstention c'est la démission, c'est sortir du débat politique, c'est l'indifférence. Je pense que les abstentionnistes n'ont plus rien à faire de la chose politique. L'abstention c'est l'abdication cela signifie que l'on n'est plus acteur et il sera possible de reprocher à ces personnes d'avoir laissé faire. (En même temps, si on prend les dernières élections en date, rien ne dit que si les abstentionnistes avaient voté ils n'auraient pas voté Trump ?)
Par contre, le vote blanc est à l'opposé de l'abstention c'est un choix, assumé et COURAGEUX, si si, car  il faudra s'attendre aux foudres de la bonne société bien pensante, qui vous accusera de précipiter la fin du monde. Vous serez voué à brûler en enfer en subissant les pires tourments car vous aurez causé "la fin de l'humanité", un peu comme les femmes qui ne veulent pas d'enfants, à qui on fait les mêmes reproches et qui sont suspectes.
Alors que bien au contraire on devrait les féliciter de leur lucidité et de leur sagesse !
Donc, comme pour l'abstention, on vous accusera d'avoir laissé faire, d'avoir laissé la place au pire, que ce sera de votre faute si....
NOOOOOON, ce ne sera pas de votre faute mais bien de la faute des politiques ! Parce qu'en votant blanc vous aurez fait un choix ! le choix que cela cesse parce que :  Y en assez de voter par défaut, y en assez de voter pour le moins pire, y en a assez que les politiques ne veulent voient pas ce qui se passe. Le vote blanc, c'est montrer son intérêt pour la chose publique, c'est vouloir rester dans le débat mais refuser, c'est important de REFUSER, de dire NON, c'est courageux ! Bien plus courageux que d'aller fanfaronner "Comment ça tu as voté blanc ? Tu te rends compte de ce que tu as fait, c'est totalement irresponsable !" (C'est comme l'argumentaire sexiste on le devine avant même de l'entendre).Le vote blanc existe et comme le disait un cher collègue : on pourrait envisager de porter la mention ""je suis profondément intéressé-e par la chose publique, mais le choix qui m'est proposé aujourd'hui ne peut plus me satisfaire". 
Hélas, ce serait tomber dans l'escarcelle des votes comptabilisés comme "vote nul" ce qui est encore différent parce que l'on peut penser que l'électeur n'a pas souhaité que son vote soit nul.
Dans tout ça, si il existe des politiques doués de raison, ce dont je doute, je m'inquiéterais sérieusement. En effet, j'entends et je vois beaucoup de gens autour de moi qui commencent sérieusement à se poser la question. Des gens engagés dans la chose publique qui n'en peuvent plus et qui refusent une nouvelle fois de cautionner les politiques actuelles et précédentes, qui n'ont pas envie de voter pour le pire, qui ont envie de mettre les politiques le nez dans leur crotte, c'est l'objet du vote blanc. 
Parce qu'il faut que cela cesse, il faut que les politiques comprennent, même si à mon avis ils ont compris, mais qu'ils misent, une nouvelle fois, sur la culpabilité des électeurs. 
Non, On ne gouverne pas ainsi !

Messieurs les politiques,Bientôt vous vous lamenterez et vous accuserez ces veaux de français d'avoir laissé faire ! Mais au risque de me répéter les coupables c'est vous, UNIQUEMENT VOUS  ! Si j'assumerai mon vote blanc, il vous faudra avoir le courage d'assumer votre échec !
Sinon il vous reste 178 jours pour changer !

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