Robert Langdon, le célèbre expert en symbologie, se réveille amnésique dans un hôpital de Florence. Il s’associe avec le docteur Sienna Brooks qui, il l'espère, pourra l’aider à retrouver la mémoire et empêcher un homme de déclencher une épidémie mortelle qui doit décimer plus de 95% de la population mondiale.
Après Da Vinci Code (2006) et Anges et Démons (2009), Ron Howard remet le couvert avec Inferno adapté lui aussi d’un thriller de Dan Brown dont Robert Langdon est le héros. L’idée de départ est assez bonne – dans la mesure où l’on accepte le postulat, mais sinon on ne serait pas là non plus - : tous les problèmes auxquels est confronté le monde viennent de sa surpopulation, si on en éradique une bonne part pour la « bonne cause », on sauve le monde ! Admettons. Le problème dans ce film c’est que le scénario est franchement peu crédible dans son déroulement : coups de pot extravagants, hasards faisant bien les choses etc.
Et ce ne sont pas les énigmes molles se référant à La divine comédie de Dante, ou bien les lieux exotiques riches en patrimoine culturel comme Florence, Venise et Istanbul qui sauvent réellement l’affaire. Nous sommes bien loin du Da Vinci Code qui tenait la route et le spectateur en haleine… Certes il y a de bons effets spéciaux et le début est réussi mais ensuite on passe en mode « roue libre » et si l’on ne s’ennuie pas vraiment, ça reste un film assez moyen en fin de compte.
Un film à voir pour passer le temps quand il pleut et que les activités de plein air perdent de leur intérêt.
Inferno film de Ron Howard – durée : 2h02 – avec : Tom Hanks – Felicity Jones – Ben Foster – Omar Sy