envoyées par Odile
Le pain était divisé selon le statut social.
Les ouvriers en recevaient le fond carbonisé,
la famille mangeait la mie et les hôtes recevaient la croûte supérieure, bien croquante.
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À cette époque, on cuisinait dans un grand chaudron perpétuellement suspendu au-dessus du feu.
Chaque jour, on allumait celui-ci, et l'on ajoutait des ingrédients au contenu du chaudron.
On mangeait le plus souvent des légumes, et peu de viande.
On mangeait ce pot-au-feu le soir et laissait les restes dans le chaudron.
Celui-ci se refroidissait pendant la nuit et le cycle recommençait le lendemain.
De la sorte, certains ingrédients restaient un bon bout de temps dans le chaudron...
Les plus fortunés pouvaient s'offrir des assiettes en étain.
Mais les aliments à haut taux d'acidité avaient pour effet de faire migrer des particules de plomb dans la nourriture, ce qui menait souvent à un empoisonnement par le plomb (saturnisme) et il n'était pas rare qu'on en meure.
C'était surtout fréquent avec les tomates ce qui explique que celles-ci aient été considérées pendant près de 400 ans comme toxiques.
Pour boire la bière ou le whisky, on utilisait des gobelets en plomb.
Cette combinaison mettait fréquemment les buveurs dans le coma pour plusieurs jours !
Et quand un ivrogne était trouvé dans la rue, il n'était pas rare qu'on entreprenne de lui faire sa toilette funèbre.
Il restait ainsi plusieurs jours sur la table de la cuisine, où la famille s'assemblait pour boire un coup en attendant que l'olibrius revienne à la conscience : d'où l'habitude de la veillée mortuaire.
La Grande-Bretagne est en fait petite et à cette époque, la population ne trouvait plus de places pour enterrer ses morts du coup, on déterra des cercueils et on les vida de leurs ossements qui furent stockés dans des bâtiments ad hoc afin de pouvoir réutiliser les tombes.
Mais lorsqu'on entreprit de rouvrir ces cercueils, on s'aperçut que 4 % d'entre eux portaient des traces de griffures dans le fond, ce qui signifiait qu'on avait enterré là quelqu'un de vivant.
Dès lors, on prit l'habitude d'enrouler une cordelette au poignet du défunt reliée à une clochette à la surface du cimetière, et l'on posta quelqu'un toute la nuit dans les cimetières avec mission de prêter l'oreille et c'est ainsi que naquit là l'expression
« sauvé par la clochette ».
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C'est une grenouille en marbre sculptée sur un bénitier à l'entrée de la cathédrale de Narbonne qui est à l'origine de l'expression imagée
‘’grenouille de bénitier’’.
Qui a donc dit que l'histoire était ennuyeuse ?