Famille, origine, utilisation de la dionée
Une plante de la famille des droseracées.
Elle est originaire des Etats-unis (Caroline du Nord et du Sud).
Nom botanique: Dionaea muscipula.
C'est une plante protégée et interdite d'exportation (CITES).
Elle porte comme nom commun celui d'attrape-mouches (encore Venus flytrap en anglais).
Il n'existe qu'une seule variété et de très nombreuses sélections horticoles aux pièges très rouges.
C'est une plante carnivore vivace, à pseudo-bulbe, semi-persistante qui peut vivre une vingtaine d'années.
Elle mesure une dizaine de centimètres de diamètre.
Les sujets âgés peuvent résister aux gels (-10°C).
Elle est cultivée par les passionnés de plantes originales.
Plantation et multiplication
Cette plante de tourbière préfère un sol très pauvre et acide. Elle puise les compléments en digérant ses proies.
On emploie la tourbe blonde comme base de culture. Certains y ajoutent un tiers de sable.
On peut la cultiver dans un bac à reserve d'eau.
Elle aime recevoir beaucoup de lumière et ne craint pas le soleil direct.
L'emplacement idéal est derrière une fenêtre. Elle y trouvera sa nourriture!!!
Beaucoup de plantes sont multipliées in-vitro. On peut tenter la reproduction par graines dans un mélange à base de vermiculite.
Elle seront mise au moins un mois au réfrigérateur avant d'être mises à germer à une température de 20 à 25°C.
Plus rarement, au bout d'une fleur, un jeune plant peut naître (viviparité).
Dès Mars, on peut aussi bouturer une feuille ou diviser le rhizome.
Culture et entretien de la dionée
L' hiver, cette plante carnivore devra être mise au repos presque trois mois dans une pièce au maxi de 10°C.
Dans le cas contraire, elle continuera à pousser en épuisant ses réserves et finira tôt ou tard par mourir.
On stoppe pratiquement l'arrosage à cette époque fraîche.
Au printemps, on rempote si nécessaire dans un pot de taille légèrement supérieur et on commence les arrosages.
L'eau devra être déminéralisée ou de pluie. En été, on peut mettre une soucoupe et arroser plus copieusement.
La floraison épuise la plante. On n'en laisse souvent qu'une pour observer cette fleur blanche plus grande que la plante et espérer récupérer quelques graines.
On coupe et enlève délicatement les feuilles noircies. Ce phénomène est normal et elles se régénèrent au fil de la saison.
Ennemis et maladies
Les enfants et curieux qui épuisent la plante en fermant les pièges.
En hiver, le pied meurt souvent car la terre trop humide favorise l'apparition de champignons.
Au printemps, on surveille l'apparition de .
Les pièges
Le piège est constitué de deux parties mobiles dont les cils s'emboîtent parfaitement les uns dans les autres et forment une véritable cage à insectes.
Des glandes placées sur une ligne le long des cils secrètent un parfum sucré pour attirer les futures victimes.
On remarquera la présence de trois poils qui sont des détecteurs. Il est nécessaire que l'insecte en touche au moins deux pour déclencher le piège. Ceci afin d'éviter qu'un objet porté par le vent ferme la trappe sans apport de nourriture (ceci affaiblirait le mécanisme).
Sa vitesse de fermeture est très rapide à plus lent suivant la température ambiante.
La plante vérifie ensuite la comestibilité de la capture! Les lobes de la feuille s'ouvrent à nouveau si c'est un bout de feuille par exemple.
En cas de proie réelle, elle recrache le squelette environ une semaine plus tard.
Cette opération ne pourra être effectué que trois fois.
La couleur est d'abord verte puis vire au rouge en fin de saison. Ceci dépend aussi de la variété et de l'ensoleillement.
Quelques livres sélectionnés:
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