Macron m’a tuer

Pas de nouvelles, bonnes nouvelles, on vous sert la soupe aux orties à la cantine socialiste comme si de rien n’était, la gauche donneuse de leçon après la déculottée Clinton-Obama et l’élection de D. Trump essuie un ultime coup de vent (Vendée Globe) et en l’occurence le maître à bord de l’esquif PS en voie de naufrage imminent n’est plus Hollande, mais Macron, qui se paye le luxe d’offrir une alternative moderne à la gauche vermoulue!
Inouï, la révolte du moussaillon Macron, l’enfant paradoxal nous rebat les cartes, ce garnement présente l’avantage de balayer tous ces vieux socialistes inadaptés, ankystés dans la vie politique française!
Apporterait-il un souffle de fraîcheur, de jeunesse, un espoir de renouveau face aux cacochymes catharreux de la confrérie des post-retraités (ratés) de l’état? Faut-il attendre qu’il renversera la table à l’instar de certains fanfarons qui parlent beaucoup mais ne réforment rien, trop désireux de s’enrichir (à droite et à gauche même cuvée!)
En tout cas EM joue le jeu avec énergie et talent, face aux rondeurs flasques des furoncles du gouvernement et de l’Assemblée Nationale, plus préoccupés de racler les fonds de gamelles et de se resservir une troisième fois au buffet que d’accorder le moindre intérêt aux Français!
La droite honteuse et confuse subit, elle aussi l’offensive tsunami du blanc-bec qui présente mieux que le cacique aigri mais heureux d’être sorti de ses cartons et grisé par les sondages taillés sur mesure! L’essayage du costume présidentiel risque d’être pathétique pour les impétrants paraplégiques!
Ici réside tout le danger de cette candidature du jeunot intempestif ( Zorro masqué de la gauche, qui roule sans complexe pour une gauche abêtie et molle) qui menace de séduire l’électorat de droite comme de gauche en renvoyant toute une classe politique à la casse, à l’hospice, à la maison de retraite! On le jugera sur actes, mais pas sur des vélléités si sympathiques soient-elles!
Je ne livre ici que quelques impressions rapides d’un citoyen lambda excédé par cette comédie funeste de l’escroquerie croquignolesque des primaires pour tous, sans évoquer les programmes insipides et confus des bons et des mauvais élèves, ces cancres du cirque politique qui trichent, copient (copinent) et se plagient sans vergogne, même au court des débats ne sont-il pas prévisibles! Le système n’est jamais allé aussi loin dans la démagogie et la télé-réalité, ce cirque absurde et ridicule nous présente une façon très Fellinienne de chaises musicales au bordel!
A part quelques exceptions de tribuns de talent dans chaque camp, peu nombreux sont ceux qui disposent du Verbe et surtout du courage, du dévouement qui vont avec!
La presse vénale, un brin hystérique poursuit son oeuvre de destruction massive des neurones et de désinformation systématique (déformer avant d’informer), elle dissèque, découpe le cadavre froid de la République avec un parti-pris qui fait frémir: comment est-il possible d’informer sans se mettre en scène (si Versailles m’était conté, tragédie du Bataclan et cérémonies inquiétantes et pleurnicheries peu ragoûtantes), question d’égo de gauche chez les gogos et autres vipères lubriques des malfaisants des médias qui tissent à langue rabattue mensonges et contre-vérités! La France se trumpétise devant tant de bêtise aux dépends du front national!
Cet ultime balayage/toilettage de printemps de la politique pourrait n’être (naître) qu’illusoire et même sans lendemain, gageons que le bébé Macron risque d’être jeté avec l’eau du bain par des parents indignes courroucés par l’insolence de leur rejeton, un mignon gilet de sauvetage (gilet pare-balles en kevlar de préférence) s’impose pour sauver le soldat Macron de la vindicte de ses frères socialistes!
Ces élections présidentielles présentent un enjeu formidable pour l’avenir du royaume en plein déclin: toute renaissance spirituelle s’accompagne d’un regain d’espoir de changement vers le haut, d’une lutte sans merci avec le mal, révolte, sursaut, résistance germent dans les têtes ou dans le cas contraire la soumission, la démission et l’effondrement dans l’affrontement avec les barbares préludent à la servitude, mais quelle saveur peut-on tirer d’une incertitude aussi délicieuse et si peu prometteuse!
Les jeux sont-ils faits?

A suivre

Jean-Marie Pieri

*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur***

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