Hier soir, le dernier débat de la primaire de la droite et du centre, cet exercice formel où l’échange est avant tout prétexte à la posture, ne m’a pas vraiment rassuré. Quel que soit le résultat de l’élection présidentielle, il n’augure rien de bon pour le quinquennat 2017-2022. Mais voyons: ce ne sont pas les primaires en soi qui sont en cause. C’est plus profondément la dérive présidentialiste du régime politique français qui corrompt tout, en poussant la politique vers le culte de la personnalité et l’idolâtrie imbécile, le spectacle au détriment de la res publica, du monde réel et du bien commun. C’est la stricte vérité. Mais qui peut l’entendre aujourd’hui?
Maxime Tandonnet
*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur***