Et cette fin d’après-midi d’hiver sur la Loire, à l’intérieur d’une péniche pour boire un verre, avec dans la tête les toiles de Debré, qu’on venait de voir au musée d’Orléans, mais hélas entassées, maltraitées par la lumière artificielle, écrasées, s’écrasant mutuellement, puis les rues descendant vers le fleuve et le relief des pavés, et le parfum très souple de la vase, et ces canards remontant les berges - ou bien des cormorans au ras de l’eau -. Et ce désir d’être entre la lumière et l’ombre, de séparer les pièces du monde par un voile fin comme le passage du sommeil, comme si on passait de palier en palier par une hypnose.
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